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Coronavirus - BILAN MONDIAL: masque obligatoire dès 6 ans à l'école en Espagne, Raoni a le Covid

Coronavirus - BILAN MONDIAL: masque obligatoire dès 6 ans à l'école en Espagne, Raoni a le Covid
(c) AFP
 

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CORONAVIRUS
 

Hong Kong a lancé mardi une campagne de dépistage massive du Covid-19, tandis que, de la France à la Russie, la rentrée se faisait avec masques et désinfectant, pour éviter que les établissements scolaires ne deviennent des foyers de propagation du virus.

En Europe, les petits Français, Belges, Russes et Ukrainiens reprennent mardi le chemin de l'école après leurs camarades allemands, nord-irlandais ou écossais.

Dans les écoles françaises, le port du masque est obligatoire pour les enseignants et les élèves à partir de 11 ans, sans aller jusqu'à la décision de la Grèce de rendre le masque obligatoire dès la maternelle.

En Espagne, où la rentrée s'échelonnera entre le 4 et le 15 septembre selon les régions, c'est dès six ans que les enfants devront porter le masque à l'école, et à tout moment.

AMÉRIQUE

Les Etats-Unis, où la réponse sanitaire reste fragmentée et inégale d'un Etat à un autre, ont de leur côté dépassé les six millions de cas. Le bilan américain, de plus de 183.000 morts, est appelé à dépasser les 200.000 au cours du mois de septembre, selon les modèles épidémiques, même si la Maison Blanche cherche à limiter le nombre de tests pour minimiser l'épidémie.

Le Pérou est désormais le pays détenant le triste record mondial de mortalité due au coronavirus, avec 87 décès pour 100.000 habitants. "On manque d'hôpitaux, de centres de santé, de médicaments, de laboratoires. Beaucoup de gens meurent chez eux par crainte de venir à l'hôpital ou parce qu'il n'y a pas de lits ou de respirateurs", se désole le président de la Fédération des médecins péruviens, Godofredo Talavera, interrogé par l'AFP.

Au Brésil, qui reste le deuxième pays le plus frappé derrière les Etats-Unis, avec près de 121.000 morts, un célèbre chef indigène, le chef Raoni, infecté, est hospitalisé.

Au Mexique, un tatoueur propose aux survivants un tatouage gratuit: "COVID-19 SURVIVOR". "Comme ça, dans quelques années, ils pourront dire à leur petits-enfants et à leurs enfants, +regarde, je me souviens qu'en 2020 j'ai eu le Covid", explique à AFP le tatoueur, Omi Debua.

ASIE

Plus d'un demi-million de Hongkongais se sont déjà inscrits à un programme de dépistage gratuit, malgré la méfiance suscitée par l'implication de médecins et d'entreprises de Chine continentale. Certains habitants craignent une utilisation des données collectées, d'autres refusent d'y participer en un acte de "résistance passive", comme le magnat de la presse Jimmy Lai récemment arrêté au nom de la loi controversée de sécurité nationale. Hong Kong, très densément peuplée, a un bilan très honorable pour ce qui est de la lutte contre le coronavirus. Mais elle a connu depuis juillet une recrudescence de contaminations, liées essentiellement à des cas au sein des professions exemptées des mesures strictes de quarantaine.

RECHERCHE: un fruit, source d'espoir au Canada

Sur le front de la recherche, outre celles sur un vaccin, des chercheurs canadiens se penchent sur un aliment, le fruit du palmier açaï, dans leur quête pour un traitement contre les symptômes les plus sévères, car il réduit les inflammations.


 

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