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Un cinquième des médecins et pharmaciens récemment victime de cyberattaque - Enquête

 
 

Une enquête menée par la rédaction du journal Le Spécialiste, Medi-Sphère et Pharma-Sphère auprès de 903 médecins et pharmaciens entre janvier et avril derniers révèle qu'un cinquième d'entre eux (19%) a récemment été victime d'une cyberattaque.

Dans plus de la moitié des cas (55%), il s'est agi de "phishing", une tentative de vol de données ou d'accès aux comptes bancaires, mais aussi de hacking (54%) consistant à se frayer un accès non-autorisé au système informatique. D'autres variantes sont fréquentes;: sabotage informatique (45%); demande de rançon (45%); et cyberharcèlement (21%).

La sécurité informatique préoccupe en permanence la moitié des médecins et des pharmaciens. Mais un tiers estime que "c'est un problème pour leur service IT et leur informaticien".

Autre constat tiré de l'enquête: la majorité des médecins et pharmaciens (84%) estime que le soutien des professionnels et des institutions de santé en matière de cybersécurité doit être une priorité du prochain gouvernement.

Ils réclament une augmentation du budget cybersécurité alloué aux hôpitaux. 79% des répondants trouvent que les autorités fédérales doivent allouer une prime cybersécurité aux praticiens non-hospitaliers (médecins généralistes (70%), spécialistes extra-hospitaliers (75%) et pharmaciens (72%) pour mieux protéger les données de santé.

La moitié des personnes interrogées ont investi dans des solutions et des équipements informatiques au cours des cinq dernières années afin de mieux protéger leur activité contre les cyberattaques.

Huit répondants sur dix ne se sont pas formés spécifiquement face aux risques de cybercriminalité au cours des cinq dernières années, mais 67% se disent prêts à le faire.

La majorité des répondants (92 %) n'ont jamais entendu parler des normes européennes associées à la directive NIS2 (sécurité de l'information), qui entrera en vigueur en octobre 2024 et concernera les entreprises de plus de 50 employés ou dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 10 millions d'euros.


 

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