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Facebook lance une nouvelle mesure pour lutter contre le "revenge porn"

Facebook lance une nouvelle mesure pour lutter contre le "revenge porn"
 
 

Facebook a lancé ce mercredi une nouvelle arme dans la guerre contre le "porno vengeur", aussi appelé "revenge porn", sur le réseau social, son services de messagerie Messenger et la plateforme Instagram. En ligne de mire: les utilisateurs du réseau social qui publient des photos d'une personne nue sans son consentement.

Lorsque des photos ou vidéos intimes diffusées sans le consentement de l'ex-partenaire seront signalées sur Facebook, la compagnie utilisera une technologie de reconnaissance pour éviter que des copies soient partagées à nouveau sur d'autres plateformes. "Lorsque ce type de contenu souvent appelé 'porno vengeur' nous est signalé, nous pouvons maintenant empêcher qu'il ne soit partagé sur Facebook, Messenger et Instagram", a assuré Antigone Davis, la chef de la sécurité globale pour le réseau social. "Cela fait partie de nos efforts continus pour créer une communauté sécurisée sur Facebook et en dehors".

Dans la plupart des cas, Facebook désactive les comptes sur lesquels des images intimes sont partagées sans autorisation, a insisté Mme Davis. Les utilisateurs essayant de partager des contenus identifiés comme relevant du "porno vengeur" se verront alertés que ces images violent la politique d'utilisation de Facebook et que leur partage est prohibé. Antigone Davis espère pouvoir aller encore plus loin en explorant "comment (ces outils) pourraient être utilisés dans l'ensemble de l'industrie".

Cette nouvelle mesure fait suite à deux scandales qui ont fait la une de l'actualité ces derniers mois. Le premier est celui du groupe privé appelé "Babylone 2.0", où les membres, introduits seulement sur invitation, s'échangeaient des photos d'anciennes conquêtes nues, souvent prises juste après une relation sexuelle et, évidemment, sans l'autorisation de ces dernières. Le deuxième scandale retentissant concerne un groupe sur lequel des soldats de l'armée américaine publiaient des photos de leurs collègues féminines dénudées.

La principale faille de la nouvelle mesure lancée par Facebook saute aux yeux: comment une victime pourra-t-elle signaler une photo si celle-ci est diffusée de façon privée entre des utilisateurs (parfois nombreux) au sein d'un groupe secret?


 

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