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A quoi servent vraiment les nouveaux boutons "Grr", "Triste" ou "J’adore" de Facebook?

A quoi servent vraiment les nouveaux boutons "Grr", "Triste" ou "J’adore" de Facebook?
 
 

Frédéric Moray nous explique en 90 secondes la stratégie marketing derrière l’arrivée des nouveaux boutons d’appréciation de Facebook.

Toutes vos activités sur le réseau social sont enregistrées, analysées et transformées en algorithmes pour mieux vous connaître et cibler ce qui vous intéresse. Et vous avez déjà remarqué que si, par exemple vous évoquez régulièrement un voyage vers une destination, vous trouverez rapidement dans votre fil d’actualité des informations relative à cette destination. C’est même parfois surprenant, la façon dont on est ciblé par certaine publicité. C’est le fond de commerce de Facebook. Avec l’arrivée de ces nouveaux Emoji, c’est le terme officiel pour désigner ces boutons qui permettent d’exprimer ses émotions. L’arrivée de ces emoji n’est évidemment pas anodine dans ce contexte. Cela va permettre d’en connaître encore un peu plus sur vous et vos réactions. Du pain béni pour les annonceurs publicitaires qui savent désormais plus précisément ce qui vous fait réagir et comment.

Mais avec quel impact?

Principalement économique puisque c’est avec toutes ces publications sponsorisées que Facebook se finance. Le groupe ne s’en cache d’ailleurs pas. Ce fonctionnement est expliqué dans l’espace business du réseau social. Mais cela pose également des questions en termes de vie privée et de manipulation possible des masses.

En juin 2014, Facebook avait publié les résultats d’une étude menée à l’insu de près de 700 000 utilisateurs. L’objectif était de voir l’influence émotionnelle entre les personnes. Il en est ressorti que lorsque les publications à teneur positive ont été réduites, les utilisateurs ont eux-mêmes produit moins de posts positifs et plus de négatifs. Et l’inverse s’est produit lorsque les publications négatives ont été réduites. L’apparition des "Grr", des "Tristes", des "J’adore" en plus du "J’aime" habituel va donc permettre d’affiner aussi la connaissance des réactions de masses.


 

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