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Le tournage à Bruxelles d'un film avec Pierre Niney menacé par les restrictions sanitaires?

Le tournage à Bruxelles d'un film avec Pierre Niney menacé par les restrictions sanitaires?
(c) ISOPIX
 
CORONAVIRUS
 

A l’occasion du tournage du film "Goliath" réalisé par Frédéric Tellier, avec entre autre Pierre Niney et Gilles Lellouche, les équipes de production et de casting étaient à la recherche d’une petite centaine de figurants pour réaliser une scène en Belgique. Un tournage en pleine reprise des cas de coronavirus, est-ce bien raisonnable ? "Oui, à condition de respecter le protocole de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’Administration Générale de la Culture", estime une représentante de Gapbusters, société de production chargée du tournage en Belgique.

La société de casting, NK Casting était à la recherche d’environ 80 figurants âgés entre 25 et 65 ans pour jouer un gala politique, les 22, 23 et 24 octobre. "Notre but c’est de suivre le protocole et de tester tout le monde pour empêcher la propagation. On essaye de faire de notre mieux pour ne pas arrêter de travailler, c’est notre plus grande peur", lance d’un ton grave la représentante de Gapbusters. "Il y a plein d’autres tournages et il n’y a pas eu de clusters pour l’instant, au moindre cas on arrête tout. En plus de ça, les membres de la production sont testés tous les 15 jours, je pense que c’est assez sécurisé pour que l’on puisse faire notre travail. ".

Trois jours avant le tournage, une journée de test est donc imposée à tous les acteurs présents, une mesure qui s’additionne à celles imposées lors de tous les événements culturels, dont le tournage, prévoyant "6 règles d’or à appliquer" au secteur de la culture :    

-"Respecter les règles d’hygiène ;

-Privilégier les activités en extérieur ;

-Port du masque ;

-Prendre des précautions supplémentaires pour les personnes à risque ;

-Respecter les distances de sécurité ;

-Respecter le principe de bulle restreinte (5 personnes en plus des personnes d’un même foyer)."

Il est aussi demandé aux organisateurs de mettre en place un "Protocole interne" afin de "Contrôler les groupes" d’acteurs et gérer "L’aménagement des pièces avec une attention particulière à l’aération/ventilation et aux sanitaires".

Ces mesures doivent être réévaluées le 23 octobre, afin de les adapter à la situation actuelle, une crainte pour les nombreuses personnes vivant du secteur : "On a peur des nouvelles mesures, on craint que notre secteur soit impacté comme l’Horeca. Pour le moment on survit et on espère pouvoir continuer ainsi", conclu la representante de Gapbusters. 


 

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