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90 secondes pour comprendre: pourquoi "Retour vers le futur" est devenu culte?

90 secondes pour comprendre: pourquoi "Retour vers le futur" est devenu culte?
 
 

Il y a d’abord le succès. Il est immédiat. En 1985, lorsqu’il sort aux Etats-Unis, "Retour vers le futur" réalisé par Robert Zemeckis et produit par Steven Spielberg se classe directement numéro un au box-office américain, puis un peu partout dans le monde occidental. Une place qu’il occupera durant plusieurs semaines. Ce succès est immense. Le film, d’un budget initial de 19 millions de dollars générera plus de 350 millions en recettes. D’où les deux suites, en 1989 et 1990.

Pourtant la presse est loin d’être unanime à l’époque. Certains articles sont même assassins. Ainsi Louis Skorecki écrit dans le journal français "Libération": c’est "l'un des plus consternants navets qu'ait produits la bande à Spielberg", "Résultat: nul". Première confirme: "On a bien du mal à y voir autre chose qu'une exploitation facile de l'imagerie rock'n'roll et (encore) une glorification un peu bêta de l'Amérique".
Et les critiques de ce type s’enchaînent, mais pourtant c’est ce qui marche. Les spectateurs ont besoin de légèreté… d’évasion. Bref d’un grand divertissement sans prise de tête.


Qu’y a-t-il de si fascinant dans cette trilogie ?

Tout est réuni. Le héros "teenager", les effets spéciaux, le futur qui fait rêver, des objets insolites qui frappent l’imaginaire.
L’histoire et les personnages sont gentils, voir naïfs. Le scenario est évident. Toute une génération s’identifie à ce jeune Marthy Mc Fly.
Les enfants et les adolescents des années 80 vont grandir avec ce film comme référence et 2015 en point de mire. Le film fonctionne comme une prophétie … ses fans le regardent régulièrement pour voir si des éléments du futur rêvé sont aujourd’hui devenu réalité.


Et puis, il y a les répliques … et les objets insolites

"Nom de Zeus…" est une expression presqu’entrée dans le langage courant. …Mais toutes les paroles prononcées par Doc, sont empreintes de surréalisme… comme ce fameux "Il se pourrait que Jennifer entre en contact avec son soi futur".

Et puis il y a les objets évidemment. Qui n’a pas rêvé de traverser la ligne spatio-temporelle à bord de la De Lorean. De survoler l’eau en Hoverboad ? Le lecteur de pensées, les baskets qui se lacent automatiquement, la veste qui s’adapte au corps.


 

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