Cette semaine, les chroniqueurs de l’émission "On Refait Le Monde" sur RTL-TVI sont revenus sur le scandale sexuel qui a secoué le collège Saint-Michel à Bruxelles. Six adolescents ont été exclus de l'établissement pour avoir eu des rapports intimes avec une autre élève consentante lors d'une retraite spirituelle à Libramont. Les parents des élèves concernés ont tous introduit un recours auprès du pouvoir organisateur de l'école.
Christophe Giltay, journaliste RTL-TVI: "Dans un premier temps chez RTL, on n’en a pas parlé, car c’est une affaire qui concerne des mineurs. Quand il y a eu cette information judiciaire, il y avait une information à rendre publique. On n’en fera pas plus, on n’en dira pas plus. Les réseaux sociaux, ce sont les réseaux sociaux et ils ne sont pas les médias. On y donne son avis, c’est le règne du poujadisme et c’est le règne du n’importe quoi. Les gens ne sont pas soumis aux règles de déontologie."
Michel Henrion, conseiller en communication: "Je vais défendre les réseaux sociaux. C’est la première fois que je vois un tel hiatus entre l’information distillée partout sur le nom de ce ministre fédéral et les médias traditionnels. Il se trouve qu’un des parents influents des élèves qui ont été exclus de Saint-Michel a fait filtrer des informations dans un journal pour discréditer la jeune fille. À cause de cela, on a diabolisé la jeune fille, on l’a salie, on l’a accusée de nymphomanie. On lui a donné le rôle d’une petite pute qui avait aguiché les malheureux garçons."
Alain Raviart, conseiller en communication: "On peut se poser des questions sur la direction du collège Saint-Michel: sanctionner les élèves en les foutant dehors, point. L’école rate évidemment un rendez-vous pédagogique. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas les exclure, mais certainement faire un peu de pédagogie. On peut appliquer un règlement tout en faisant de la pédagogie."
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