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Theo Francken doit-il craindre pour sa vie? (vidéo)

  • Theo Francken doit-il craindre pour sa vie?

  • Theo Francken: facho ou héros ?

 
 
 

Dans l’émission C’est pas tous les jours dimanche, les chroniqueurs et invités ont évoqué la polémique autour de l'accueil très médiatisé d'une mission d'identification envoyée par le Soudan et l’image de Theo Francken. Très critiqué, le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration dit que les campagnes contre sa personne pourrait inciter des gens à attenter à sa vie.

Le week-end dernier, Theo Francken aurait fait venir des inspecteurs des services secrets soudanais. Le président du Soudan, Omar El-Bechir, fait pourtant l’objet d’un mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Les prises de position du secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration ne sont pas au goût de tout le monde. Ce week-end, Theo Francken s’est même indigné des campagnes contre lui. Doit-il craindre pour sa sécurité?

"Je ne pense pas que Theo Francken a vraiment peur mais il a raison. Hier, 200 personnes étaient dans la rue puis elles ont été mettre de la peinture au Lambermont. Ca s’aggrave. Quand on n’a plus rien à dire on avance ce genre d’argument de comparaison avec le régime nazi", a indiqué Jean-Marie Dedecker, de la Lijst Dedecker.


"Envoyer un clin d'oeil à l'aile droite de son parti"

Le journaliste Christophe Giltay a voulu mettre l’accent sur le côté borderline, le côté limite, de certaines réactions du secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration: "Ce terme nettoyage pour un certain nombre de gens en Belgique, ça fait référence aux campagnes de Léon Degrelle et au célèbre balai de Rex". Des invités font remarquer que Theo Francken s’est excusé après l’emploi de ce mot, le terme contrôle aurait été plus approprié.

Mais Christophe Giltay persiste dans sa démonstration: "C’est une vieille technique qui consiste à aller trop loin en utilisant des choses que certains reconnaissent et puis de revenir en arrière en disant ‘Non finalement, je n’ai pas dit ça, ce n’est pas ce que je voulais dire’. Cela veut dire quoi? J’envoie un clin d’œil à quelqu’un que je sais sur l’aile droite de mon parti, voire encore plus à droite et puis je reviens au centre en disant ‘non, non, on ne m’a pas compris’. Je pense qu’il y a un peu de ça", a conclu le grand reporter.


 

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