Raoul Hedebouw, l’homme fort du PTB et député fédéral a presque disparu de la circulation au sud du pays. Il y a quelques temps, il a annoncé vouloir se consacrer à la promotion de son parti au nord du pays.
Il était invité sur le plateau de l'émission C'est pas tous les jours dimanche de RTL-TVI et justifiait son absence des écrans. Mais la figure de proue du PTB ne se croise pas pour autant les bras. Il suit une stratégie. Mais dans un sondage publié par LaLibre/RTBF/TNS de cette semaine, le PTB revient à 10% d’intention de vote en Wallonie. Y a-t-il alors un couac dans cette stratégie du parti ?
Et Raould Hedebouw de relativiser: "Il y a des sondages qui mettent pour la première fois depuis 40, 50 ans un cinquième parti de la gauche radicale entre 10 et 15 pourcent. C'est vrai qu'il y a effectivement des fluctuations..(...) Soyons très clairs. Dès le départ, on a dit qu'un des problèmes pour le PTB, c'était qu'on ne voyait que Raoul Hedebouw. Et maintenant qu'on a dit qu'on allait un peu diversifier (...), effectivement, on me voit un petit peu moins la dessus, mais ce n'est pas que je suis en Flandre.(...) Je ne passe pas mes journées en Flandre. Je suis effectivement présent à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie. Je vais vous faire une confidence. Où est-ce que j'étais il y a deux semaines pour inaugurer la première fois qu'on a fait une belle soirée du PTB? À Wavre, dans le jardin du Premier ministre. C'est ça le défi du PTB: sortir des bastions industriels que sont Liège et Charleroi et aller par exemple à Namur où nous n'existions pas et où depuis deux ans, nous avons une section. Mais aussi à Verviers, Tournai, Huy. Toutes ces villes où nous n'existions pas et si vous vous demandez où est Raoul Hedebouw, il est là, parce que si nous n'arrivions pas à faire cette percée aux élections communales, on aurait un vrai problème."
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