Maxime Prévot, bourgmestre de Namur et député wallon cdH, a fait face aux chroniqueurs de "C’est pas tous les jours dimanche" ce matin. Il a notamment été question de son avenir en politique, mais aussi de son président de parti Benoit Lutgen. Doit-il quitter le cdH ou non ? Maxime Prévot répond.
Les intentions de vote pour le cdH sont faibles selon le grand baromètre RTL, Ipsos, Le Soir. A peine 8,3% en Wallonie et 5% à Bruxelles. Est-il temps que Benoit Lutgen, président du cdH, quitte la tête du parti ? Selon Maxime Prévot, "pas du tout"."Je pense qu’il doit rester", ajoute le bourgmestre de Namur. Beaucoup parlent d’un avenir où Maxime Prévot reprendrait lui-même la tête du cdH. Il l’assure, ce n’est pas son attention.
"Ce serait compliqué, alors que j’ai fait le choix il y a 4 ou 5 mois de quitter volontairement le gouvernement wallon pour revenir à la Ville de Namur, d’expliquer aux Namurois que tout d’un coup, je m’offre un autre destin. Ensuite, je ne pense pas qu’on rendrait service au parti, alors que le navire est en train de tanguer, en prenant le capitaine et en le balançant par-dessus bord. Honnêtement, je pense qu’on doit chacun resserrer les liens et les rangs autour de Benoit Lutgen et chacun prendre sa part pour remettre le cdH sur de bons flots, plutôt que commencer à vouloir couper des têtes. Il n’en est pas question, il a toute ma confiance." Pour Maxime Prévot, la succession de Benoit Lutgen n’est "pas à l’ordre du jour".
Aux communales 2018 ?
Concernant encore une fois son avenir politique, Maxime Prévot a répondu positivement à Christophe Deborsu qui lui demandait s’il allait bien se présenter sous un sigle cdH à Namur aux communales 2018. "Probablement que oui", a confié le bourgmestre. "J’ai ouvert la réflexion il y a quelques semaines. Je remarque à travers les contacts pris maintenant par tous les états-majors de parti pour constituer les listes que ça ne rebute nullement de pouvoir, au niveau local, porter l’étiquette cdH. D’autant qu’au niveau local, les gens votent surtout pour une dynamique, pour des personnalités, bien plus que pour des formations politiques. Ce n’est pas encore tranché mais il est fort probable que ce soit le cas."
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