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Le père de la victime d'un chauffard témoigne: "Il faut que les consciences se réveillent"

 
 

Quelle peine pour les chauffards ? La question est posée aujourd'hui dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche".

Les accidents de la route avec délit de fuite ont été mis sur la table lors de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", sur RTL-TVI. Invité par Christophe Deborsu et son équipe, Didier Thonon, père de la victime d'un chauffard, est venu donner son point de vue. "Si on veut que les choses progressent, il faut que les consciences se réveillent ou s'activent. Il faut non seulement une conscience collective. On ne peut pas estimer que des drames pareils tombent dans la banalité. Mais il faut aussi une conscience individuelle au niveau des acteurs de ces drames-là. Comment peut-on aider ces gens qui se comportent sans conséquence ?", s'est interrogé Didier Thonon.

De son côté, Christophe Giltay est revenu sur le cas de la petite Merel, fauchée à Vilvorde par un conducteur sans permis qui est resté en fuite plusieurs jours. "Souvent les gens normaux qui ont commis un délit de fuite vont se livrer peu de temps après, quand la peur est retombée ou quand leur famille leur explique que ce n'est pas sérieux. Mais là ce n'est pas ça. C'est une forme de crime, de délinquance. C'est quelqu'un qui n'a jamais passé son permis, qui a été condamné 7 fois, on a affaire à de la délinquance. C'est comme des braqueurs de banque. Pour moi, la seule solution, c'est la répression, c'est des radars, c'est des policiers, c'est des contrôles pour que tout le monde respecte les règles. On ne s'en sortira pas sans ça", a-t-il indiqué.


 

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