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Le GSM de l’épouse de Christian volé… puis retrouvé chez Cash Converters: pourquoi le couple ne peut-il pas le récupérer? (vidéo)

 
 

En septembre dernier, Christian, habitant de Nivelles, offre un nouveau smartphone à son épouse. Deux jours plus tard, l’appareil est volé lors d’une soirée. Sa propriétaire le recherche sur les réseaux sociaux, le repère sur un site de vente de seconde main. Le couple se rend alors à la police, qui mène une enquête. Le téléphone est finalement retrouvé en vente dans le magasin Cash Converters de Mons.

Christian Glineur était présent ce matin sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche" pour expliquer son histoire. "Le GSM a été saisi par la police dans le magasin. Stupéfaction pour nous tous, le parquet n’autorise que trois solutions pour récupérer, ou pas, le téléphone : l’abandon du matériel, payer le prix d’achat de Cash Converters (400 euros alors que le téléphone a été acheté 1.000 euros initialement) et se constituer partie civile et donc faire la procédure auprès du tribunal pour récupérer son bien."

Le magasin ne peut-il pas faire un geste pour permettre au couple de récupérer le téléphone en question ? Kevin Kaeses, directeur général de Cash Converters Belgium, était également présent sur le plateau. Il a réagi à la situation. "On a acheté ce téléphone. Comment on achète un téléphone chez nous ? On a des magasins, donc on n’achète pas ça à la sauvette. Le client se présente, on lit la carte d’identité, on l’enregistre. Il est filmé, il reconnait qu’il est le propriétaire de l’objet en signant un document. On enregistre le numéro de série qui est transmis à la police. Sur l’achat d’un téléphone : il peut être bloqué pour différentes raisons, le vol en fait partie. Lorsqu’il l’est, il est inutilisable. On teste le téléphone en magasin et il n’était pas bloqué, donc on n’avait aucune raison de se méfier."


"Nous aussi, nous sommes victimes"

Pourquoi alors ne pas le rendre ? "Sur le fond, je comprends l’émotion de Monsieur. Mais nous aussi, nous sommes victimes. Comme le parquet l’a dit, Monsieur a trois possibilités et il a choisi d’aller en justice. Sur la forme, quand il y a un problème dans le magasin, c’est réglé par le magasin. Mais parfois, ça remonte chez moi. Je suis un directeur général qui prend la main et trouve la solution. Monsieur ne l’a pas fait, je m’en étonne."

Christian Glineur affirme pourtant avoir envoyé un mail au magasin, ainsi qu’un message sur Facebook. "Vous m’avez bloqué sur votre page Facebook, je n’y ai plus accès. Donc je ne pense pas que vous gériez tout le système." Selon le directeur général, il s’agissait en réalité d’insultes.

Autre élément étonnant révélé par Christian Glineur : "il existe des formulaires dans les bureaux de police qui sont précomplétés Cash Converters. C’est un document du parquet." Le document en question, le témoin l’a avec lui sur le plateau. Il contient en effet toutes les informations concernant la compagnie.

Monsieur Glineur récupérera-t-il son téléphone ? "Une procédure est mise en place", conclut Kevin Kaeses.


 

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