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Jean Quatremer n'a rien compris aux revendications des cheminots: voici la réponse d'un de leurs représentants

Jean Quatremer n'a rien compris aux revendications des cheminots: voici la réponse d'un de leurs représentants
 
 

Le journaliste français Jean Quatremer, chroniqueur dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche, affirme qu'il n'a rien compris aux deux jours de congé compensatoires perdus par les cheminots, et qui est la raison pour laquelle ils ont débrayé sans préavis de grève. Michel Abdissi, président de la CGSP cheminots, précise les raisons de la grève en plateau.

La raison de la grève surprise des cheminots est un changement dans le calcul des jours compensatoires. A la SNCB ou chez Infrabel (le gestionnaire de réseau, ndlr), les travailleurs prestent 38 ou 40 heures par semaine. Or, le régime de base est de 36 heures. Ils sont donc payés 13 jours supplémentaires chaque année. Mais la direction a décidé que, dorénavant, les jours de congé, d'absence ou de maladie, ne rentreraient plus dans le calcul des jours de congé compensatoires. Chaque travailleur perd donc au moins deux jours de congé compensatoires.

Ces explications, le correspondant en Belgique du journal français Libération, Jean Quatremer, avoue ne pas les comprendre. "Je ne comprends même pas de quoi vous me parlez. Et on ne bloque pas un pays, ou plutôt la Wallonie et Bruxelles, du jour au lendemain sans respecter le préavis, sans respecter un service minimal, parce qu'on défend deux jours de récupération", lance le journaliste français.

Invité dans l'émission, Michel Abdissi, président de la CGSP cheminots, lui répond: "Des milliers de cheminots sont en grève, ils perdent de leurs journées, ce qui est logique, ils se battent pour un service public de qualité, on réclame de l'emploi suffisant pour qu'il y ait une ponctualité au niveau de nos trains, tout ça c'est notre combat". Concernant les jours de récupération perdus, Michel Abdissi explique "que c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase".


 

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