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"Peut-on arrêter de dire des choses que je n'ai pas dites?": Frank Vandenbroucke revient sur ses propos quant à la fermeture des commerces

"Peut-on arrêter de dire des choses que je n'ai pas dites?": Frank Vandenbroucke revient sur ses propos quant à la fermeture des commerces
 
CORONAVIRUS
 

Le ministre de la Santé était invité sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche ce 6 décembre. Cette semaine, ses propos tenus sur la VRT avait suscité l'émoi chez de nombreux commerçants belges. Le ministre avait affirmé que la fermeture des commerces avait eu pour but de "provoquer un effet choc". Cela signifiait-il que les magasins n’étaient pas vraiment un lieu de contamination ? 

Ces propos n'ont cessé de créer des remous, du côté politique mais aussi chez les commerçants "Cette déclaration - maladroite ou scandaleuse - a mis le feu aux poudres auprès des commerçants. Empêcher des citoyens de travailler, les priver de leurs revenus, est une décision grave qui ne peut se justifier qu'en cas de nécessité. Il n'y a pas d'activité 'non-essentielle' pour ceux qui l'exercent et leurs clients. Ce n'est pas la bonne manière de faire adhérer la population aux mesures de prudence sanitaire", avait estimé l'Union des Classes Moyennes. 

Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, Frank Vandenbroucke s'est expliqué. "Quelque chose que je n'ai pas dit fait l'actualité depuis une semaine. Le journaliste flamand me demande si c'est un effet psychologique, j'ai répondu 'Non'. On a parlé d'un "électrochoc", mais ce n'est pas le cas. J'ai dit qu'il fallait une décision choc pour réduire drastiquement les déplacements. J'ai expliqué cela mainte fois. Quand on prend quelques bouts de phrase, on peut créer la confusion. C'est de bonne guerre. Mais je répète. J'ai dit 'Non, ce n'est pas un effet psychologique. Peut-on arrêter de dire des choses que je n'ai pas dites? Merci", a-t-il insisté. 

Parler d'effet choc n'était-il pas maladroit? A-t-on agi au détriment de la vie des commerçants? Le ministre a répondu: "Pensez-vous que c'est une décision facile et que c'est facile pour ceux qui doivent fermer leur entreprise? C'est dramatique. Ce qu'il faut maintenant éviter à tout prix, c'est de revivre ça une troisième fois. Pour cela, je trouve que le débat sur cette communication n'est pas le plus important. Le débat le plus important est le nombre de personnes admises à l'hôpital. Vendredi, 218 personnes admises pour Covid, samedi: 214, les chiffres ne baissent plus. Il y a une stagnation dans ces chiffres cruciaux", a-t-il assuré. 

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