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Bernard Wesphael compte attaquer en justice le livre "ignoble" paru sur Véronique Pirotton: "Nous sommes plusieurs à être insultés et calomniés"

 
 

Bernard Wesphael, acquitté par la cour d’Assises de Mons, a affronté Vincent Demonty, un proche de la famille Pirotton et auteur d’un livre qui fait polémique sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche". L’écrivain remet en cause l’ancien député wallon écolo quant à la mort de son épouse à l’époque des faits, Véronique Pirotton.

Ce livre s’intitule "Malgré le doute, comment est morte Véronique Pirotton ?" et a été écrit par Vincent Demonty. L’auteur écrit à la première personne, comme si l’épouse de Bernard Wesphael s’exprimait elle-même dans l’ouvrage. Pour la première fois depuis la sortie, les deux hommes se faisaient face sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche". "Je suis serein à l’égard de cette affaire, pas serein à l’égard du livre, à l’égard du jugement intervenu, confie Bernard Wesphael. Quand on connait un peu le droit, on sait que dans chaque affaire jugée qui est de cette nature, il reste toujours un doute, qu’il soit exprimé ou non. C’est simplement le droit. C’est à l’accusation d’apporter la preuve et elle n’a pas pu le faire."

Pour l’ex-député, ce livre "est tout simplement une ignominie. Pourquoi ? Parce qu’il comprend des faits qui ne correspondent strictement en rien à la réalité de ce dossier. Ils font parler des gens, par exemple l’expert psychiatre du parquet qui m’a assassiné psychologiquement. Il s’est fait démolir par cinq autres experts commandés par le président du tribunal. Deuxième élément, ce monsieur (Vincent Demonty) ose remettre en doute l’impartialité de l’avocat général. Il dit que l’avocat général a été négligent. Par-dessus le marché, il fait parler mon épouse pendant 100 pages sur des éléments factuels qui n’ont jamais existé pour en arriver au fait que virtuellement, disons-le comme ça, c’est clair que c’est moi qui aurais mis fin aux jours de mon épouse. C’est ignoble !"


Attaque en justice

Bernard Wesphael a donc affirmé sur le plateau qu’il comptait poursuivre le livre en justice. "Vous faites parler quelqu’un qui n’est plus là pour se défendre et vous lui faites dire des choses qui n’existent même pas. Je vous prie de croire qu’on ne va pas en rester là. Nous sommes plusieurs à être insultés et calomniés dans votre livre. Je ne serai certainement pas le seul à déposer plainte. Vous allez devoir prendre très sérieusement vos responsabilités."

Vincent Demonty, également présent en plateau, se défend quant à l’utilisation de la première personne. "Il s’agit d’un style littéraire. Les seules personnes qui sont aptes à m’autoriser à utiliser ce style, de parler à la place de Véronique Pirotton, ce sont les proches, la famille, sa sœur, sa tante, son fils et le beau-père. Naturellement, j’ai écrit ce livre avec l’assentiment, le soutien et l’aide de très nombreux proches, dont certains sont cités."

Parmi ces personnes citées à la fin de l’ouvrage, il y a notamment l’amant de Véronique Pirotton, Oswald Decock. "Il a été démontré que ce monsieur était un véritable harceleur par la cour d’Assises et que, par-dessus le marché, il n’a jamais lâché mon épouse jusqu’à la pousser à bout, explique Bernard Wesphael. Et vous collaborez avec ce monsieur ?" "L’interprétation que vous faites, vous êtes libre de la faire", lui rétorque simplement Vincent Demonty.


 

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