La Mustang fêtait l’an dernier son 50e anniversaire, avec un 6e modèle. Une très belle réussite qui est enfin importée officiellement en Belgique. Tant mieux, ce n’est que du bonheur.
Oubliez les SUV, Crossover, et autres modèles classiques, ici on parle de Muscle car, typique USA, genre Camaro et Challenger, de la caisse américaine, du costaud, agressif, lourd et fortement motorisé. Le mythe dans toute sa splendeur, politiquement incorrect, mais terriblement excitant.
Voilà donc la Ford Mustang chez nous. Version coupé ou cabrio, moteur 5L, V8, 421 cv et 530 Nm ou 4 cylindres, 2,3L Ecoboost, 317 cv et 432 Nm. Le tout pouvant être associé à une boîte 6, manuelle ou automatique, avec palettes au volant. Prise en main, petit check, bonne impression générale. Tableau de bord clair, finition plus européenne qu’américaine – c’est positif-, compteur et compte-tour devant vous, ouies d’aération au milieu sur un insert plastique moyen mais joli, en-dessous écran et commandes de l’ordinateur de bord, commandes de ventilation et puis les petit interrupteurs permettant de commander notamment le mode de conduite (normal, sport, circuit –qui débranche l’ESP- et neige).
V8 Rugissant
C’est clair. On appuie sur le bouton Start, ça gronde immédiatement, le V8 rugit, la caisse tremble un peu, ça va être terrible, et une fois les dimensions de la bête assimilées, le capot est vraiment très long, go on the road. Ça pousse, ça fait du bruit, ça peut aller vite, tout ce qui est devant vous se range humblement à droite, quel plaisir. Le comportement est drôlement jouette, et pour une petite dérive de l’arrière il n’y a qu’à demander, même à allure modérée. On se marre. Comme le Mustang son totem cette voiture demande néanmoins un peu d’espace, avec ses 4,78m et ses 1.700 kg, la maniabilité n’est pas son point fort, mais le comportement très bien maitrisé et sain, avec une bonne position de conduite et un excellent maintien des sièges, la voiture est facile à contrôler. Petit bémol en ce qui concerne le confort, assez ferme, mais justifié. Une pédale de frein très directe, la visibilité ¾ arrière quasi-nulle, mais c’est devant que cela se passe, et une consommation qui deviendra vite angoissante en cas d’excès d’optimisme, autour des 13 litres en utilisation mixte. Les autres bonnes nouvelles concernent l’équipement, très complet dès la version standard : cuir, climatisation bi-zone, écran tactile 8’, éclairage d’ambiance variable, frein renforcés, jantes 19 pouces. Le pack GPS navigation n’est qu’à 1200€. Notons encore que c’est une 4 places, le dos est un peu droit, mais 2 adultes trouveront leur place à l’arrière.
Coupé ou Cabrio
Si la version coupé est la plus belle, la cabrio vaut le détour également. Le supplément n’est que de 4.000€, et vu qu’à la longue la Mustang est plutôt utilisée balade que course, ce n’est que du bonheur. La version turbo 2.3L est évidemment moins grisante, surtout pour ce qui est de la sonorité, mais elle se rattrape par une consommation moindre (8L) et des performances quasiment équivalentes.
Bref, une belle réussite, la voiture a une allure folle. Très gaie à conduire et pas vicieuse. Beaucoup d’équipement et peu d’options, voilà qui est rafraîchissant. A partir de 35.000€, 40.000 pour le V8. A ce prix-là, le rapport qualité, plaisir, puissance est imbattable. La légende est à vous.
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