Les sangliers ont fait beaucoup de dégâts ces derniers temps en Wallonie. Pour réguler leur population, des chasses sont donc organisées. C'était le cas, notamment, jeudi à Tihange. Mathieu Langer et Julien Raway ont voulu savoir comment ce type de battues se déroulaient.
Un sentier encore gelé sous un soleil radieux, c’était un temps idéal pour la chasse jeudi. Souvent décriée, elle sert aussi à réguler la faune. C’est donc à des chasseurs qu’on a fait appel pour traquer les sangliers qui sont de plus en plus nombreux. "Le but c’est de prélever encore quelques sangliers pour limiter les dégâts", a expliqué Eddy Formann, rabatteur, au micro de Mathieu Langer pour le RTLinfo 13H.
Un GPS pour suivre les chiens
Les chiens de chasse qui accompagnent leurs maîtres parcourent parfois plusieurs kilomètres à la poursuite de ces gros mammifères. "C’est un système GPS pour suivre les chiens comme ça on sait s’ils sont à droite, à gauche, en avant ou en arrière. S’ils sont à l’arrêt sur un gibier, le GPS marque un point", a détaillé Claude Jaymart, lui aussi rabatteur, en montrant l’instrument.
Pas question de tirer sur tout et n’importe quoi
Chaque année sur les terres de Tihange, les sangliers font des dégâts. Mais pas question ici de tirer sur tout et n’importe quoi. "On essaie ne pas priver les laies pour le moment ici en décembre. On essaie quand même de faire attention. Des grosses laies, c’est quand même l’avenir de notre chasse aussi, donc il faut faire attention", a fait remarquer Stéphane Hanosset, chasseur.
Réguler la population des sangliers dans la nature
À 16h, après avoir balayé une superficie de 150 hectares, la battue a pris fin et les équipes se sont alors retrouvées au coin du feu pour rendre les honneurs et présenter le tableau de chasse. Tous l’ont souligné, l’objectif est avant tout de réguler la population des sangliers dans la nature, et non de l’éradiquer, pour que la chasse reste un art à part entière.
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