Le code du bien-être animal a été adopté hier au gouvernement wallon. Il doit encore être soumis au conseil d'Etat mais ces 14 mesures vont dépoussiérer une ancienne législation qui ne considérait pas l'animal comme un être sensible. Quentin Ceuppens et Benjamin Vankelst donnent les détails pour le RTL INFO 13H.
L’animal est désormais considéré comme un être sensible, doué d’une émotion et d’un certain niveau de conscience. Un permis sera donc nécessaire pour en détenir, de façon automatique et sans formalités. Cela permettra par exemple à une animalerie de refuser la vente à une personne fichée pour maltraitance. Fini aussi les poules, canaris, poissons rouges, offerts lors de concours ou d’événements. Les chevaux ne pourront plus être considérés comme attraction lors de fêtes foraines. Les cirques ne pourront plus détenir d’animaux autres que domestiques.
En élevage, c’est aussi la fin des cages à poules pondeuses, le fameux œuf de type trois. Les neuf poulaillers industriels qui subsistent encore en Wallonie devront respecter la loi.
Dans les abattoirs, la loi oblige l’installation de caméras de surveillance afin de veiller au respect du bien-être animal. En laboratoire, c’est la fin des expériences sur les animaux, du moins en ce qui concerne les cosmétiques, les détergents ou encore les produits du tabac. Reste permises les expériences liées à la santé humaine ou animale.
Enfin, le caractère criminel de la maltraitance animale sera reconnu et pourra donc être accompagné d’une peine de prison ou d’une amende allant de 100.000 à 10 millions d’euros.
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