Le tribunal correctionnel d'Anvers a été saisi mardi d'une affaire concernant la mise en liberté illégale d'au moins 486 faisans d'élevage pour la chasse de loisir. Huit prévenus sont jugés.
Le service flamand d'inspection de la nature a ouvert une enquête en juillet 2022 à la suite de signalements annuels récurrents sur le lâcher de faisans domestiques. Au total, 486 faisans d'élevage ont été découverts chez cinq des huit défendeurs au cours de plusieurs perquisitions. Les animaux ne portaient pas de bagues aux pattes ou des bagues non réglementaires. Du matériel pour capturer ou tuer des animaux sauvages, comme des pièges et des poisons, a également été trouvé.
"L'enquête montre clairement que les prévenus ont élevé et relâché de nombreux faisans pour leur propre plaisir de les chasser ensuite", a déclaré Free Van Rompaey, juriste au service flamand de protection des oiseaux (Vogelbescherming Vlaanderen). "L'élevage de faisans est strictement réglementé car il s'agit d'une espèce protégée. Le lâcher de faisans est de toute façon illégal. Ce qui est encore plus frappant, c'est que certains des prévenus appartenaient à la même unité de gestion de la faune et de la flore et qu'ils auraient donc dû être mieux informés".
Les faits constituent une infraction aux lois sur la protection des espèces, sur la chasse et sur les armes. Vogelbescherming Vlaanderen s'est constitué partie civile.
L'affaire sera jugée dans le courant de l'année judiciaire.
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