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Comptage des oiseaux dans les jardins ce week-end: voici le TOP 10

Comptage des oiseaux dans les jardins ce week-end: voici le TOP 10
(c) Bogkamba - PIXABAY
 
 

L’opération "Devine qui vient manger au jardin" de Natagora, l'association de protection de la nature Natagora, invitait les particuliers à compter les oiseaux ce week-end dans leur jardin. Elle a battu tous les records de participation avec déjà plus de 6 800 jardins encodés ce dimanche à 17h30 (contre 4400 en 2020) et 14 000 observateurs.

Quelles ont été les espèces les plus observées ?

Le TOP 10

Mésange charbonnière
Rouge-gorge familier
Merle noir
Mésange bleue
Pie bavarde
Pigeon ramier
Moineau domestique
Corneille noire
Tourterelle turque
Pinson des arbres

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Quatre espèces du top 5 sont très stables au cours des années et représentent la majorité des individus rencontrés : mésanges charbonnière, mésange bleue, rougegorge et pie bavarde.

"Les résultats de cette année s'inscrivent dans la lignée des éditions précédentes, sans invité surprise. Contrairement à d’autres années, nous n’observons donc pas d’invasion particulière d’une espèce cet hiver", constate Anne Weiserbs, ornithologue à Natagora.

Que l’on habite en ville ou à la campagne, les oiseaux de nos jardins appartiennent pour la plupart aux mêmes espèces.

Espèces en progression

Plusieurs espèces pourtant très différentes poursuivent une progression remarquable de longue durée : le chardonneret élégant, le choucas des tours, le pic vert et le pigeon ramier. À l’inverse, d'autres pourtant très répandues encore dans nos jardins poursuivent une érosion continue comme l’accenteur mouchet et la tourterelle turque. Du côté des espèces exotiques, la perruche à collier est toujours en grande progression.

Espèces en déclin

"Les verdiers d'Europe sont en déclin depuis 2014. Depuis deux ans, nous observons également un recul très marqué du Pinson des arbres. Ces deux espèces subissent probablement des pertes en lien avec la Trichomonase, une maladie parasitaire. D’où l’importance de bien nettoyer les mangeoires afin d’éviter la transmission des maladies, surtout pour ces espèces grégaires", explique Anne Weiserbs, ornithologue à Natagora.

Les espèces des milieux agricoles gardent un statut précaire : c’est le cas du moineau friquet et du bruant jaune en particulier. Les espèces forestières présentent naturellement une évolution en dent de scies. Cette année se caractérise par un creux, ce qui laisse penser qu’elles trouvent leur nourriture ailleurs qu’au jardin.

Jusqu’à la fin de la semaine, Natagora invite les participants à encoder leurs résultats sur www.natagora.be/oiseaux, même s’ils ont observé peu ou pas d’oiseaux, chaque résultats compte ! L’association poursuivra son analyse.


 

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