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Tom & Co accusé de maltraitance animale par un parti politique: "On ne tergiverse pas avec le bien-être animal"

Tom & Co accusé de maltraitance animale par un parti politique: "On ne tergiverse pas avec le bien-être animal"
 
 

Trop d’animaux par cage, pas assez de visites du vétérinaire, maltraitance d’animaux pas assez nourris ou abreuvés.... L’enseigne "Tom & Co", spécialisée dans les animaux de compagnie, fait l’objet d’une attaque de la part du tout nouveau parti politique DierAnimal.

Ce parti, qui se présentera aux électeurs aux régionales de 2019 et qui se veut le défenseur des droits des animaux, a recueilli sur Facebook quelques témoignages de lanceurs d'alertes qui ont travaillé chez 'Tom&Co'. 

Compte tenu des accusations recueillies, DierAnimal demande une interdiction totale de la vente d'animaux et une fermeture de toutes les animaleries.


"Ils ne voient pas de vétérinaire avant d'arriver chez Tom & Co"

Selon lui, certains animaux proposés à la vente seraient malades à l'insu des acheteurs potentiels. "Ils ne voient pas de vétérinaire avant d'arriver chez Tom & Co", explique une représentante du parti, au micro de Bernard Lobet pour Bel RTL.

"Tom & Co" réagit vivement et affirme respecter toutes les lois sur les conditions d’agrément des établissements pour animaux. Avec un contrôle vétérinaire trimestriel et des visites de routine pour s’assurer du bien-être des animaux. Des procédures strictes sont suivies.

"Nous ne travaillons qu'avec des fournisseurs, qui sont eux-mêmes suivis par des vétérinaires. Tous les animaux sont contrôlés au moment où ils sont livrés en magasin. Ils sont contrôlés quotidiennement par notre personnel", indique Lionel Desclée, président de l’enseigne "Tom & Co", au micro de Bernard Lobet. 


"On ne tergiverse pas avec le bien-être animal"

Avant d'ajouter: "S'il y a le moindre doute, ces animaux sont mis en quarantaine et un vétérinaire est contacté (...) On ne tergiverse pas avec le bien-être animal"

Du côté de DierAnimal, on insiste sur le fait que rien n'est fait pour prendre en charge des animaux qui nécessitent des soins particuliers. "Quand un animal tombe malade chez 'Tom & Co', c'est le personnel lui-même qui doit payer les frais", affirme une représentante du parti.


Un avertissement pour 5 des 15 magasins 'Tom & Co' à Bruxelles 

En 4 ans, l'administration bruxelloise du bien-être animal a émis un avertissement pour 5 des 15 magasins 'Tom & Co' bruxellois. Il s'agissait soit d'une erreur d’étiquetage, d'un manque d’hygiène ou encore de 2 lapins confinés dans un espace trop petit. Lors de la visite suivante, tout était alors rentré dans l’ordre. 

Côté wallon, un PV a été dressé en mars dernier dans la région namuroise dans un magasin 'Tom and Co' pour un problème relevé dans l’espace non visible par la clientèle.

L'association Gaia a également reçu trois ou quatre plaintes mais n'a jamais découvert les preuves d'une quelconque maltraitance. 


 

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