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Sergei, un jeune Ukrainien de 16 ans, découvre le scoutisme à Chimay: "Maman a dû repartir car elle est infirmière"

 
UKRAINE
 

Depuis ce dimanche, Serguei, un jeune Ukrainien, découvre le scoutisme dans la région de Chimay. Ce jeune garçon de 16 ans a fui l’Ukraine il y a quelques mois.

Sergei découvre petit à petit la vie sur le camp. Pour faciliter son intégration, il est aux côtés de Martin. Comme lui, ce dernier maîtrise l’anglais. Sergei commençait à préparer les festivités de fin d’année dans son école avec ses amis lorsque la guerre a débuté. Il est arrivé en Belgique fin mars, avec sa mère et sa sœur. "Ma maman a dû repartir en Ukraine parce qu’elle est infirmière et qu’ils ont besoin d’elle à l’hôpital", explique Sergei.

Contrairement aux autres scouts, le jeune garçon est autorisé à garder son téléphone pour prendre des nouvelles de ses proches. Comme Sergei, au moins une dizaine de réfugiés ukrainiens participeront à des camps cet été.

"On va demander aux groupes d’être attentifs à certaines thématiques. Il a parfois des jeux dans le scoutisme qui ont des thématiques de guerre. C’est peut-être justement le genre de thématique qu’on va éviter lorsqu’on a un enfant réfugié. Particulièrement ceux qui ont vécu des choses difficiles dans leur pays avant de venir ici en Belgique" , explique Adrien Mogenet, porte-parole de la fédération des scouts.

Tout le monde essaie de s’entraider ici

Clément Harmegnies, animateur responsable de l’unité de Mont-sur-Marchienne-haies, ajoute: "Si ça ne se passe pas bien, s'il n'arrive pas à s’intégrer, s'il se rend compte que le camp scout n'est pas fait pour lui, il a la possibilité de quitter le camp. On ne veut pas qu’il se sente prisonnier ici. Mais pour l’instant, ça a l’air de bien se passer".

Sergei n’a jamais fréquenté de groupements de jeunesse auparavant, il apprécie la bienveillance de ses camarades: "C’est vraiment amusant et intéressant. Moi je suis là pour la première fois et ils sont tous gentils et sympas. Tout le monde essaie de s’entraider ici." 

Une expérience très enrichissante aussi pour son binôme: "Ça me secoue beaucoup. Donc là, il me raconte des histoires sur ce qui se passe. Ça me touche."

Pour que l’argent ne soit pas une barrière, la fédération des scouts dispose d’un fond solidarité qui permet de payer les camps des réfugiés ou des jeunes confrontés à des difficultés financières. 


 

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