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Vous êtes à la recherche d'un kot? Ce qu'il faut savoir

Vous êtes à la recherche d'un kot? Ce qu'il faut savoir
©Belga
 
 

C'est la course pour certains futurs étudiants qui font la chasse aux kots.

Pas facile, la plupart des logements étudiants sont déjà loués pour la rentrée de septembre. Les résidences universitaires n'ont plus aucune chambre à louer, il reste en revanche quelques places dans le privé.

Comme à l'agence Eckelmans Immo par exemple. Hélène Cambier, responsable marketing, a fait le point sur la situation au micro de Bernard Lobet.

"On est présent en Wallonie et à Bruxelles: à Liège, Namur, Louvain-la-Neuve, Woluwe-Saint-Lambert et Anderlecht. On est actuellement à un taux d’occupation de 80 à 90% selon les sites pour la rentrée académique prochaine avec une petite différente pour les sites de Liège et Namur où on est fort dépendant des étudiants étrangers qui ont un cycle de réservation différent, qui ont des examens d’entrée à passer et autre, et qu’on attend un peu plus en masse à l’approche de la rentrée", indique-t-elle.

Le prix moyen pour une chambre dans un immeuble à kots? 300 à 350 euros charges comprises mais tout dépend de la ville, de la distance avec l’univ, du caractère récent et spacieux du kot, etc.

Comment trouver un kot? La bonne vieille méthode : se promener dans le quartier où on aimerait kotter et repérer les affiches. Se renseigner auprès de jeunes qui kottent déjà et utiliser le bouche à oreille. Enfin la recherche sur internet (student.be ou inforjeunes.be). Les groupes Facebook sont utilisés le plus souvent par des jeunes pour trouver en urgence un remplaçant pour terminer le bail.

Quels sont les critères de refus d'un étudiant candidat à un kot ? Aucun en particulier car il est interdit de discriminer un candidat sur la base de son origine, de sa nationalité, de son âge ou de la source de ses revenus. Mais comme le propriétaire reste libre de choisir sans donner de raisons, il peut par exemple privilégier le candidat qui offre la meilleure garantie financière.

L'apparition en septembre dernier d'un contrat de bail étudiant donne de nouveaux droits aux locataires: la sous-location est possible pour cause de départ en Erasmus par exemple et un abandon anticipé du contrat est possible moyennant un préavis de deux mois. Sans indemnités à Bruxelles, mais en Wallonie une indemnité de 3 mois est due sauf raison valable (comme un refus d'inscription à l'université).


"Il est important de visiter le kot"

"Il est vraiment important de visiter au moins une fois le kot. Cela permet de vérifier la salubrité, de rencontrer le propriétaire, de vérifier l’environnement et de s’assurer du bon rapport qualité-prix. Ensuite, il faut absolument lire le contrat de bail. Il est important aussi de s’assurer que le propriétaire respecte les droits fondamentaux, comme le respect de la vie privée. Il est tout simplement interdit au propriétaire de rentrer dans le kot sans prévenir l’étudiant et encore moins d’inscrire cette clause dans le contrat", rappelle, Adeline Dujardin, porte-parole de la fédération Infor-jeunes, au micro de notre journaliste Bernard Lobet.


 

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