De nouvelles négociations auront donc lieu cet après-midi, entre les syndicats des gardiens et le ministre de la justice. Koen Geens, qui a reçu, ce matin, en conseil des ministres, un nouveau mandat du gouvernement pour gérer ces tractations. Avec de nouvelles propositions à faire aux agents en grève.
Le Premier ministre, Charles Michel, l’annonçait jeudi à la Chambre, Koen Geens a ajourd’hui, les coudées un peu plus franches pour négocier avec les syndicats et il semble qu’il ait un peu plus à offrir. Ses leviers pour négocier sont en tout cas plus nombreux.
"Il ne s'agit pas seulement une question d’argent mais aussi de méthodes, d’infrastructures et de surpopulation. L’assiette est très large", a précisé le ministre de la Justice.
Parmi les cartes à poser sur la table des négociations, il y a l’arme fatale du gouvernement : le service minimum jusqu’ici toujours refusé par les gardiens.
"Pas acceptable de voir cette grève prolongée"
"Il n’est pas acceptable de voir cette grève prolongée sans avoir une discussion sur le service minimum. Elle s’adapte à d’autres secteurs mais ici, elle est particulièrement importante vu que la santé et parfois la vie de personnes est en jeu à l’intérieur des prisons", a souligné le vice-premier ministre Didier Reynders.
Pas de décision prise sur ce point ce matin mais, le gouvernement est bien décidé à y arriver tôt ou tard.
"Nous pensons qu’il faut continuer à donner une chance à la concertation sociale pour faire progresser le service garanti", a déclaré le Premier ministre Charles Michel.
Validé ce matin par contre, le plan de rénovation des prisons du pays. De nouveaux établissements à l'étude mais toujours pas de gardiens pour y travailler. Le chantier avance pas à pas mais ne semble pas prêt de s’achever.
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