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Vaccination contre le coronavirus: "Les psychologues ont un rôle à jouer", selon cet expert

 
CORONAVIRUS
 

La campagne de vaccination a débuté cette semaine en Belgique. Certains experts demandent à ce que l'aspect psychologique soit davantage pris en compte. C'est le cas d'Olivier Luminet, professeur de psychologie à l'université catholique de Louvain et membre du groupe d'experts "psychologie et coronavirus". Invité du RTL Info 13 heures, il s'étonne qu'aucun psychologue ne soit présent dans la task force fédérale contre le coronavirus.

"Dans la situation actuelle les psychologues ont beaucoup de choses à dire sur des questions de motivation, d'émotion avec toutes les peurs qui peuvent être générées par la vaccination", estime-t-il. Le fait d'aller se faire vacciner est un comportement selon lui et "les psychologues ont toute une série d'explications et de modèles pour comprendre pourquoi on adopte un comportement ou pas ". Ainsi, les psychologues auraient un rôle essentiel à jouer au sein de la task force pour rendre la campagne de vaccination plus optimale, ajoute ce spécialiste.

Concrètement, Olivier Luminet propose d'accueillir des psychologues dans ces groupes de travail. Des professionnels "spécialisés dans ces questions de motivation, de santé, d'aspects sociaux, ils pourraient compléter de manière utile les experts qui sont actuellement présents pour les conseiller sur toute une série d'éléments". Face à la question de se faire vacciner ou non les réponses évoluent : "La motivation change très vite, elle était très basse avant Noël, elle augmente brutalement". "Ça change complètement la politique de communication".

Selon cet expert, les psychologues ont également un rôle à jouer sur "le décalage énorme entre les intentions et les comportements surtout face à quelque chose de nouveau comme la vaccination contre le coronavirus". "Les gens déclarent qu'ils sont prêts à se faire vacciner mais entre ce qu'ils déclarent et ce qu'ils vont faire, il y a un décalage énorme". Les psychologues ont alors des explications sur la façon de combler ce décalage entre les intentions et les comportements, estime Olivier Luminet.

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