Peter Genyn a quitté son lieu de résidence à Kalmthout pour rejoindre Paris mercredi où s'ouvrent les Jeux paralympiques. L'Anversois de 47 ans prendra part au sprint en fauteuil mardi prochain sur 200 mètres et vendredi prochain sur 100 mètres. Tenant du titre sur cette distance, il espère à nouveau terminer premier, mais sa préparation écourtée l'incite à la prudence.
Peter Genyn a été blessé il y a quelques semaines et est tombé malade. "Je suis heureux de prendre part à ces Jeux, mais j'ai le sentiment d'être uniquement à 90% de mes capacités actuellement. Et pour aller chercher l'or, j'estime qu'il faut être à 110%. Je suis entre-temps revenu à mon niveau, je n'ai plus de souci de blessure, mais mon entraînement a été moins intense que les autres années. Je me suis entraîné deux mois de moins au printemps. Cela peut me jouer des tours, sur 200 mètres notamment."
"J'y crois encore, bien sûr", poursuit-il. "Dans un bon jour, je peux encore donner le meilleur. L'ambition est là, mais, oui, ces Jeux tombent un à deux mois trop tôt pour moi. C'est un peu frustrant, car en hiver, je battais mes propres records. L'or sera très difficile, mais une médaille, c'est faisable. Pour moi, il y a quatre coureurs pour trois médailles. Il faudra en effet compter avec (son compatriote) Roger Habsch (recordman du monde sur les deux distances, NDLR), probablement le grand favori, le Canadien Cody Fournie et le Finlandais Fin Toni Piispanen. Ça peut venir de différents côtés. Il faudra voir le jour J."
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