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La maman de Laura, qui a mis fin à ses jours, dévoile un concept pour lutter contre le harcèlement: "On aurait peut-être pu sauver notre fille"

La maman de Laura, qui a mis fin à ses jours, dévoile un concept pour lutter contre le harcèlement: "On aurait peut-être pu sauver notre fille"
 
 

La maman de Laura, qui a mis fin à ses jours à 12 ans, a témoigné dans l’émission "C'est pas tous les jours dimanche". Cette mère meurtrie lance une idée pour lutter contre le harcèlement et le suicide chez les jeunes.

Laura, 12 ans, a mis fin à ses jours il y a plusieurs semaines après avoir été harcelée via des réseaux sociaux. Sa maman, qui ignorait ce qu'endurait sa fille au moment des faits, était l'invitée de "C'est pas tous les jours dimanche" sur RTL-TVI. "Avec l'enquête qui est en cours, on comprend mieux, il y a des langues qui se délient aussi. On s'est rendu compte que vraiment c'était un gros problème, via Messenger et aussi des sms. Si on avait pu voir ces sms, peut-être qu'on aurait pu aider notre fille et elle serait encore là", a-t-elle indiqué.


"Si une telle application existait, peut-être qu'on aurait pu sauver notre fille"

Plus l'enquête avance, plus les proches de Laura ont imaginé des solutions à mettre en place afin d'éviter qu'un tel drame se repropduise. Et une idée est sortie du lot. "On a essayé de chercher des solutions par rapport à ce fléau et on a pensé à une chose: ce serait une application, où certains mots ou des images pourraient être directement envoyés sur le téléphone des parents et les mettre en alerte. Cela pourrait créer un dialogue entre les parents et l'enfant par rapport au problème de harcèlement", a ajouté Eva, précisant que "si une telle application existait, peut-être qu'on aurait pu sauver notre fille".


"Cela pourrait aussi freiner de potentiels harceleurs"

Christophe Giltay, chroniqueur de cette émission dominicale, a appuyé le développement d'un tel outil pour les parents. "Je pense que c'est une bonne idée. Maintenant, en ce qui concerne la faisabilité d'un tel projet, je pense que c'est aux spécialistes de voir si c'est possible", a-t-il indiqué.

"Si cela pouvait ne serait-ce sauver qu'un enfant de ce genre de drame, ce serait déjà beaucoup. On reste sans voix devant ces enfants, ces adolescents qui vivent dans leur monde, un monde auquel les adultes n'ont pas accès, et il n'y a plus les signaux qu'on pouvait détecter avant", a-t-il conlu.

Quant à la maman de Laura, elle a précisé que l'efficacité d'une telle application serait peut-être le fait qu'elle fonctionne "dans les deux sens". "Cela pourrait aussi freiner de potentiels harceleurs, qui auraient peur d'être repérés", a-t-elle déclaré.


 

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