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Un nouveau Conseil National de Sécurité a lieu ce mercredi: à quoi faut-il s'attendre ?

Un nouveau Conseil National de Sécurité a lieu ce mercredi: à quoi faut-il s'attendre ?
 
CORONAVIRUS
 

La fameuse bulle sociale, réduite à 5 par foyer pour le moment, est au cœur des attentions. Le dispositif devrait changer, et il y aurait deux propositions en jeu, selon nos informations: des codes couleurs ou des recommandations.

Ce mercredi depuis 9h, un nouveau Conseil National de Sécurité a lieu au Palais d'Egmont. Et à l'issue de cette réunion rassemblant les présidents des entités fédérées et la Première ministre Sophie Wilmès, et qui se base en partie sur l'avis des experts, de nouvelles mesures seront annoncées, remplaçant les anciennes. Le comité d'experts (qu'a rejoint un économiste pour équilibrer l'influence des virologues, voir les détails) semble assez divisé entre ceux qui veulent laisser respirer la population, et ceux qui, au regard des chiffres (voir ceux du jour), prônent le maintien des mesures et de la bulle restreinte.

Des bulles par province ?

Concernant nos prévisions sur les annonces, le Celeval (nom officiel du Comité d'évaluation fédéral sur le coronavirus) aurait déjà élaboré un plan provincial pour le système de bulles sociales sur base des hospitalisations liées au Covid-19. Le système des bulles plus flexible: chaque province recevrait à cet égard un code couleur sur base des hospitalisations liées au Covid-19. La bulle s'adapterait en fonction du code couleur et pourrait donc différer selon les provinces. De cette manière, le nombre de contacts sociaux resterait limité mais dans les régions où l'épidémie est plus limitée, les habitants pourraient voir davantage de proches (voir les détails).

Les bourgmestres garderaient une liberté d'appréciation de ces mesures sur le territoire de leur commune.

La région bruxelloise est particulièrement opposée à ce scénario parce que les hôpitaux bruxellois accueillent beaucoup de patients venus d'autres régions (19% de Flamands et 16% de Wallons).

L'autre scénario (imaginé récemment en comité de concertation) consiste à parler de recommandation plutôt que d'interdiction. On pourrait fixer un nombre de contacts rapprochés de x personnes par mois et par province.

Le masque

D'après plusieurs quotidiens belges, le masque n'est pas prêt de disparaître et c'est assez logique. S'il énerve tout le monde, il reste une manière assez simple de réduire les risques dès qu'on est en contact rapproché (magasins, écoles, transports en commun). De plus, ce n'est pas la compétence du CNS, mais des entités fédérées (régions, communes, etc). On pourrait cependant avoir une marche à suivre générale, plus logique: l'idée serait de ne plus imposer le masque si on est seul dans la rue un soir, mais de s'en référer au bon sens.

Pour les manifestations de masse, on pourrait généraliser l'idée de 200 personnes à l'intérieur et 400 à l'extérieur (ciné, lieux de culte, événements sportifs, avec dérogations pour des événements et stades particuliers.

Pour les événements familiaux (communions, mariages, enterrements) : 10 personnes chez soi maximum. Si l’on se trouve dans une grande salle: les règles de l'horeca s'appliquent. Un nombre limité de personnes par table et des distances d'1m50 entre les tables et interdiction d'organiser des soirées dansantes.

La durée des "quarantaines"

Actuellement, ceux qui quittent la Belgique et se rendent dans une zone rouge (voir la liste) doivent faire un test et quel qu'en soit le résultat, rester 14 jours en quarantaine. C'est devenu intenable pour le tourisme, mais aussi pour les déplacements professionnels. La France est déjà passée à 7 jours, et on pourrait l'imiter.


 

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