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Un institut de développement des formations sur l’islam créé en Belgique: à quoi va-t-il servir?

 
 

Un institut de développement des formations sur l'Islam verra bien le jour en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le gouvernement a donné son feu vert. L'idée de créer cet établissement a été proposée bien avant les attentats de Paris et de Bruxelles. L'objectif est d'évoluer vers un Islam de Belgique. Eric Van Duyse et Xavier Gérard sont allés rencontrer des acteurs de terrain.

Pour les acteurs engagés du monde musulman, avait lieu ce mercredi après-midi une initiation au droit pénal. Il s’agissait du tout premier cours donné dans le cadre de l’institut de développement des formations sur l’islam. Le principe de cet institut a été approuvé ce matin même par le gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles et son but est de favoriser l’émergence d’un islam de Belgique. Rappeler ou donner aux imams et aux acteurs de terrain les principes de base de la société belge. "Ça nous renforce un peu dans notre travail avec les détenus", a expliqué Chaibia Touhaher, conseillère islamique en prison, au micro d’Éric Van Duyse pour le RTLinfo 19H. "Nous sommes belges, c’est un état de droit et il est de notre devoir de connaître les lois de notre pays. Pour nous c’est très important", a renchéri Rachid Akouz, lui aussi conseiller islamique en prison.

Eviter les mosquées clandestines

Les formations ont été définies avec le soutien des mosquées et de l’exécutif des musulmans de Belgique. "Nous comptons bien faire en sorte qu’il y ait une grande adhésion, mais ce que nous voulons aussi éviter, c’est qu’il y ait une sorte de clandestinité, qu’il y ait des mosquées clandestines qui se fassent en dehors de tout ça. Donc c’est un vrai dialogue", a fait remarquer Jean-Claude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et des Médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’institut a été réfléchi avec l’aide de professeurs d’université. Il propose des cours sur les valeurs, sur l’éthique ou encore sur le droit, en évitant les approximations. Ces formations sont conseillées, mais librement choisies, seul le cours de français devient obligatoire pour les imams.


 

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