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Un Conseil national de Sécurité se tient jeudi: les commerçants plaident pour un assouplissement des mesures

 
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Un nouveau Conseil National de Sécurité se tiendra ce jeudi. La Première ministre Sophie Wilmès, les principaux ministres du gouvernement fédéral et les ministres-présidents des entités fédérées prépareront la rentrée du mois de septembre. Le secteur du commerce attend beaucoup de ce nouveau Conseil. Les commerçants espèrent notamment que leurs clients pourront à nouveau faire leurs courses à plusieurs. Certains demandent également que les soldes soient prolongés jusqu'au 15 septembre pour éviter la catastrophe. 

Dans de nombreux magasins, les nouvelles collections sont déjà là. Et cela pose problème. Car à cause des ventes décevantes, et bien forcément, les stocks restent importants. "La nouvelle marchandise est là et il faut pouvoir la caser.  C'est très compliqué à gérer", indique Nathalie Pattyn, gérante d'un magasin de vêtements. 

Il faut pouvoir écouler les stocks pour pouvoir investir dans dans les stocks suivants

En moyenne, les commerçants ont réalisé 40% de chiffre d’affaire en moins, par rapport aux soldes des autres années. Le Syndicat Neutre pour Indépendants demande donc une prolongation des soldes jusqu’à la mi-septembre. "Il est important de leur permettre de récupérer des moyens financiers parce qu'ils ont des stocks et que des stocks ça coûte cher. Il faut pouvoir les écouler pour pouvoir investir dans dans les stocks suivants", insiste Christophe Wambersie, secrétaire général du SNI pour la Wallonie et Bruxelles. 

La crainte de 20 à 25% de faillites

Autre mesure demandée : un assouplissement des règles appliquées dans les magasins. Le Syndicat Neutre pour indépendants demandent de pouvoir faire ses courses à plusieurs. "C'est à dire pouvoir le faire avec sa famille, sa femme, son époux, ses enfants mais aussi avec ses amis donc la bulle sociale. Il n'y a pas de raison de ne pas pouvoir faire son shopping dans un commerce dans les mêmes conditions que d'aller au restaurant avec sa famille ou avec ses amis", justifie le secrétaire général. 

"Venir non-accompagné est compliqué pour les gens car ça doit être un plaisir. Si on ne peut pas le partager, c'est délicat", regrette Anouck Stroobants, gérante adjointe d'un magasin de vêtements. 

Si la situation ne change pas, le syndicat craint de 20 à 25% de faillites.

 


 

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