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Troisième dose de vaccin en Wallonie: qui peut déjà y avoir droit?

Troisième dose de vaccin en Wallonie: qui peut déjà y avoir droit?
 
 

Christie Morreale, la ministre wallonne de la Santé, était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogée par Fabrice Grosfilley, elle est revenue sur les modalités de la troisième dose de vaccin en Wallonie.

La troisième dose de vaccin contre le covid a commencé à être proposée il y a plusieurs semaines aux personnes de plus de 65 ans, aux immunodéprimés et au personnel soignant. La ministre indique la population en-dessous de 65 ans va être appelée à son tour, d’abord les 60-64 ans et ceux qui ont reçu le vaccin unidose de Johnson & Johnson. Concrètement, "les personnes vont recevoir une invitation et on appelle le numéro pour prendre rendez-vous, on va sur « je me vaccine », il faut attendre son invitation pour se rendre dans un centre et si des personnes de plus de 65 ans ne l’ont pas reçu à ce stade, elles peuvent appeler, mais uniquement elles, le call-center (0800 45 019) pour fixer un rendez-vous", précise Christie Morreale. En Wallonie, on procède donc par âge, alors qu’à Bruxelles, les inscriptions sont ouvertes à tout le monde, sans priorité liée à l’âge.

"Le risque de se retrouver à l'hôpital est diminué par 10"

Pour injecter ces troisièmes doses, il y aura en tout 34 centres, 22 antennes mobiles. Certains ouvrent déjà cette semaine. "Il y aura un gros maillage sur l’ensemble de la Wallonie", indique la ministre. L’objectif est de réaliser 185.000 vaccinations par semaine. Concernant cette troisième dose, Christie Morreale a conscience qu’il y a sans doute une partie de la population qui risque d’être lassée : "Il y aura un travail de pédagogie qui sera fait, on va expliquer pourquoi il faut ce boost de vaccination".

La ministre insiste sur le fait que la vaccination fonctionne et est très utile pour désengorger les hôpitaux : "On voit aujourd’hui dans les maisons de repos, alors qu’on avait il y a un an au même niveau de contamination plus de 170 maisons de repos qui avaient des clusters, aujourd’hui on n'en a seulement neuf, et encore ce sont souvent des personnes asymptomatiques ou avec peu de symptômes, cela diminue par 10 le risque de se retrouver en hôpital ou en soins intensifs mais on voit qu’avec le temps la protection diminue, donc ce boost est utile, ce n’est pas du luxe", souligne Christie Morreale.


 

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