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Traite d'être humains au port d'Anvers: l'entreprise se dit "surprise" par les allégations

Traite d'être humains au port d'Anvers: l'entreprise se dit "surprise" par les allégations
 
 

L'entreprise de construction italienne Irem se dit surprise par les allégations de traite humaine sur le chantier de Borealis, dans le port d'Anvers. Pourtant, c'est une de ses filiales, Irem General Contractor (IGC), qui s'est occupée des documents et du paiement des victimes, ressort-il d'archives de communications consultées par la Gazet van Antwerpen.

Plus de 100 personnes ont été reconnues comme victimes de la traite des êtres humains dans l'affaire d'exploitation sur le chantier de l'usine Borealis à Anvers. Auparavant, il était question de 55 hommes originaires des Philippines et du Bangladesh. Il apparaît maintenant que des Turcs et des hommes originaires d'autrs pays y étaient également exploités, relatait le journal et VRT NWS mercredi.

La filiale roumaine d'Irem, via une succursale à Wommelgem, a obtenu les permis de séjour des travailleurs, qui ont dû signer une procuration d'IGC donnant à la société un contrôle total sur leur séjour en Europe, explique la Gazet van Antwerpen.  

L'enquête permettra de déterminer si des pressions ont été exercées et des abus commis. Les documents de séjour de plusieurs victimes avaient expiré, ce qui les rendait encore plus vulnérables.

Irem a désigné son sous-traitant R.B.E comme coupable, mais dans ses correspondances, ce dernier utilise la même adresse que l'entrepreneur à Oevel, près de Westerlo, écrit la Gazet van Antwerpen. Bien que Irem affirme n'avoir aucun lien juridique avec R.B.E, la mention de la même adresse soulève des questions sur le lien réel entre les deux sociétés.


 

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