Le domaine De Schorre prêt à accueillir le deuxième week-end du festival Tomorrowland. Trois personnes dont l'entrée avait été refusée à la suite d'un screening de la police peuvent se présenter à l'entrée. C'est la décision prise par un juge bruxellois.
Des dizaines de milliers de personnes commencent à se rassembler à Boom et dans ses environs pour participer au festival de musique 'dance' Tomorrowland. "Nous sommes entièrement prêts", affirme la porte-parole de l'événement Debby Wilmsen. Certains festivaliers ont déjà pu profiter jeudi d'une petite fête à Bruxelles, tandis que d'autres ont amorcé des premiers pas de danse au camping.
Après un premier week-end couronné de succès, le site ouvrira à nouveau ses portes vendredi à 12h00 pour accueillir quelque 200.000 amateurs de musiques électroniques. L'affiche de ce second volet du festival comportera des changements par rapport au week-end passé, précise l'organisation. Dimitri Vegas & Like Mike, Armin van Buuren, Afrojack, Martin Garrix ou encore David Guetta fouleront notamment les scènes.
Trois personnes refusées peuvent aller au festival
Trois personnes dont l'entrée leur avait été refusée à Tomorrowland à la suite d'un screening de la police peuvent se présenter à l'entrée du festival pour son second week-end mais doivent subir un nouveau contrôle de police. Celle-ci peut ensuite prendre les mesures de sécurité nécessaires, a indiqué ce jeudi le juge bruxellois des référés, à la suite d'une plainte de ces trois personnes.
Le juge estime disproportionné le fait que les trois personnes se sont vues refuser l'entrée sans en connaître les raisons. Au total, 37 personnes qui avaient acheté des tickets pour Tomorrowland n'auraient pas pu entrer au festival à la suite d'un screening de la police fédérale.
Dans deux cas, un premier avis négatif avait été levé mais cela n'avait pas été le cas pour les autres. Trois personnes ont décidé de faire appel au juge des référés. Leur avocat ainsi que celui de la Commission vie privée ont estimé que le screening et le refus d'entrée étaient disproportionnés et que les trois personnes n'avaient pas été informées du motif de leur refus d'entrée à Tomorrowland. "Le juge des référés a précisé que la police devait décider au cas par cas qui pouvait entrer mais qu'elle devait signifier les raisons du refus", explique Jan Temmerman, avocat de l'Etat belge. "Le faits que les plaignants n'ont pas connu les raisons pour lesquelles ils ne pouvaient pas entrer à Tomorrowland est disproportionné selon le juge."
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