Théo Francken s'est rendu à l'Office des étrangers à Bruxelles ce samedi. Nos journalistes Loïc Parmentier et Didier Clippe ont suivi la visite du secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, qui en a profité pour dire tout le mal qu'il pense de la politique européenne.
En septembre 2015, des centaines de demandeurs d'asile s'amoncelaient devant l'Office des étrangers à Bruxelles. Aujourd'hui, le trottoir devant le bâtiment est presque désert. Ce samedi, les caméras de RTL Info ont pu pénétrer dans les locaux de l'institution, accompagnées par le secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et de la Migration, Théo Francken.
Quand ils arrivent, les migrants passent par une salle d'attente, ils sont soumis à un contrôle de sécurité et doivent passer par un portique, leurs empreintes digitales sont relevées, et ils sont ensuite interrogés par le personnel de Fedasil.
"Les frontières Schengen doivent se fermer"
Théo Francken est venu ce samedi dans les locaux de l'Office des étrangers pour remercier le personnel de travailler le week-end. Une opération de communication que le secrétaire d'Etat a également utilisée pour critiquer l'espace Schengen, ainsi que les décisions européennes pour gérer la crise des migrants. "Le problème c'est que les frontières Schengen doivent se fermer, en Grèce, et ils (les migrants, NDLR) doivent être enregistrés là et rester dans les hotspots, mais ils ne restent pas là", explique Théo Francken. "Il y a beaucoup de décisions très bonnes, mais la pratique c'est autre chose", juge-t-il.
La crise des migrants s'est quelque peu calmée avec l'hiver. Mais elle pourrait s'aggraver lorsque la météo sera plus clémente. En Belgique, l'année dernière, 35.476 personnes ont déjà demandé l'asile dans notre pays.
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