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Sophie Wilmès aimerait prendre ses amis dans ses bras: "Mais si je le fais, je ne leur rends pas service" (vidéo)

 
CORONAVIRUS
 

La chaleur humaine manque à certains, en ces temps de coronavirus. Compatissante, la Première ministre Sophie Wilmès a exprimé la difficulté que représente pour elle le fait de ne pas prendre ses amis dans ses bras, tout en soulignant l'importance de ne pas craquer: "Il faut qu'on continue à voir des gens, c'est important, mais il faut qu'on réfléchisse à une autre manière de les voir", a-t-elle dit à l'issue du Conseil National de Sécurité jeudi.

Hier, on apprenait que la motivation de la population à respecter les mesures de lutte contre le coronavirus était tombée à son plus bas niveau. A peine 35% des personnes interrogées indiquent les suivre volontairement (contre 81% auparavant), selon le baromètre de l'Université de Gand. Interrogée à ce sujet par un journaliste lors de la conférence de presse du Conseil National de Sécurité jeudi, la Première ministre Sophie Wilmès a rappelé que cette situation avait été un sujet longuement abordé. "Une des raisons, mais il y en a de nombreuses, c'est la lassitude. Nous sommes des êtres humains, nous avons soif de notre liberté, d'être ensemble, de partager, et moi je la comprends parfaitement cette lassitude".

Sophie Wilmès aimerait prendre ses amis dans ses bras: "Mais si je le fais, je ne leur rends pas service"

Dans un exemple plein de compassion, la Première ministre a même abordé son cas personnel : "Je peux vous dire très personnellement que moi, je suis quelqu'un de très tactile (sic) et donc ça me pose de grandes difficultés de ne pas prendre mes amis dans mes bras. Mais je sais que si je les prends dans mes bras, je ne leur rends pas service, je ne rends pas service à la société dans son ensemble et c'est cette manière-là qu'il va falloir réengager".

La Première ministre clarifie le concept de la bulle de 5

Selon la Première ministre, il est important que les citoyens comprennent que l'on peut voir nos proches, mais d'une autre manière. "L'idée n'est pas de dire 'On ne peut plus voir personne', ça c'est une erreur. Il faut qu'on continue à voir des gens, c'est important, mais il faut qu'on réfléchisse à une autre manière de les voir". Dès lors, la Première ministre en a profité pour clarifier la fameuse bulle de 5: "Beaucoup de gens n'ont pas compris le concept de la bulle de 5 et ont compris 'Je ne peux voir que 5 personnes'. Non, ce n'est pas ça! Vous pouvez voir plus de personnes, mais toujours en respectant vos distances de sécurité".


 

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