Des produits Kinder soupçonnés d'avoir causé des cas de salmonellose en Europe ont été rappelés ces derniers jours.
Le groupe italien Ferrero, qui a rappelé cette semaine des chocolats Kinder en raison d'un potentiel lien avec des cas de salmonellose, avait déjà détecté le 15 décembre une contamination aux salmonelles de ses produits, annonce-t-il jeudi dans un communiqué.
"Nous avons détecté une présence de salmonelles sur la ligne de production, soit à la sortie d'un filtre de réservoirs de produits de matières premières", nous explique Laurence Evrard, porte-parole de Ferrero Bénélux. La production a également été bloquée ce jour-là et les produits "n'ont pas été livrés" selon l'entreprise.
Cette première détection de salmonelles a donc été faite le 15 décembre dans le cadre de contrôles effectués sur le site d'Arlon, assure l'entreprise. "On retire aujourd'hui les produits qui ont été fabriqués à cette date-là, soit le 15 décembre", explique la porte-parole. Le groupe dit ne pas comprendre comment les lots contaminés, produits un peu avant cette date, se sont retrouvés sur le marché. "On cherche à comprendre et on travaille en collaboration avec l'Afsca", indique Laurence Evrard.
Les entreprises contrôlent elles-mêmes ce qu'elles fabriquent
De son côté, l'Afsca précise que ses propres analyses sont toujours en cours. Son porte-parole, Jean-Sébastien Walhin, nous rappelle les règles en vigueur: "Les entreprises contrôlent elles-mêmes ce qu'elles fabriquent. Tous les jours, elles doivent le faire. C'est la règlementation européenne. Ensuite l'Afsca doit être informée si un problème peut toucher, non pas cette entreprise uniquement mais aussi d'autres entreprises".
Pour rappel, l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a rappelé lundi plusieurs produits chocolatés de la marque Ferrero en raison de la présence de la bactérie salmonelle. Les produits en question ont été fabriqués dans l'usine Ferrero d'Arlon. Selon le dernier bilan officiel, 105 cas de salmonellose ont été reliés à ces produits dans l'Union européenne et au Royaume-Uni. Ferrero indique que l'affaire fait l'objet d'une investigation en collaboration avec les autorités chargées de la sécurité alimentaire.
Vos commentaires