En ce moment
 
 

Sabine Stordeur, la "madame vaccin", explique pourquoi il n'est pas possible que les généralistes vaccinent eux-mêmes

Sabine Stordeur, la "madame vaccin", explique pourquoi il n'est pas possible que les généralistes vaccinent eux-mêmes
(c) RTL INFO
 
 

En Belgique, un demi-million de premières doses d'un vaccin ont été administrées, a indiqué mardi Sabine Stordeur, de la task force vaccination, lors d'une conférence de presse de Sciensano et du Centre de crise. En une semaine, plus de 120.000 personnes ont reçu une injection.

Selon les données de Sciensano, 509.948 personnes ont reçu une première dose de vaccin, soit 5,54% de la population adulte. En outre, 314.319 secondes injections ont été administrées, ce qui signifie que 3,41% des 18 ans et plus sont vaccinés.

Près de 200.000 doses de vaccins sont à présent disponibles, elles sont réservées aux soignants. Leur priorité n'est "ni une faveur, ni un privilège", a insisté Sabine Stordeur. "Il s'agit d'offrir à tout citoyen de pouvoir compter sur eux en cas de besoin." Elle a également assuré que la stratégie de vaccination était continuellement adaptée et que toute suggestion était analysée "sans œillères ni a priori".

Pas de recours aux généralistes pour vacciner pour une raison logistique de conservation des doses

Interrogée quant à l'opportunité de permettre aux médecins généralistes d'effectuer les injections, lors de la vaccination de masse, Mme Stordeur a écarté cette possibilité. "La logistique actuelle n'est pas compatible avec la vaccination en cabinets médicaux au vu de la conservation" des produits, dont certains doivent être conservés à des températures négatives extrêmes. En outre, lorsqu'un flacon est ouvert, il est obligatoire de vacciner au moins 10 personnes en six heures, au risque de perdre le produit. Enfin, la task force estime que distribuer de petites quantités à un grand nombre de médecins ne permettra pas d'accélérer la vaccination de la population. "Les médecins ont toutefois un rôle crucial à jouer, pour atteindre des personnes qui ne peuvent pas se rendre dans les centres de vaccination" notamment et pour motiver leur patientèle à se faire vacciner. 


 

Vos commentaires