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Réunion "constructive" entre syndicats et patrons à la SNCB

Réunion "constructive" entre syndicats et patrons à la SNCB
 
 

La réunion de conciliation entre la direction de la SNCB, d'Infrabel et de HR-Rail et les syndicats CGSP-Cheminots et CSC-Transcom s'est terminée mardi vers 11h00 après près de deux heures de discussions. Elle a été qualifiée de "constructive" par la CGSP-Cheminots, à l'origine du préavis de grève déposé vendredi dernier et qui court à partir du dimanche 12 juin à 22h00. Le comité de pilotage se réunira mercredi à 14h00.

"La discussion a porté quasi exclusivement sur la question des jours de crédit", a expliqué Pierre Lejeune, secrétaire national de la CGSP-Cheminots. "Tant la direction que les syndicats sont venus avec une proposition. Nous allons à présent examiner tout cela avec nos instances. On avance pas à pas, mais le préavis n'est pas encore levé", a-t-il ajouté.

Selon M. Lejeune, la réunion s'est déroulée dans un climat serein. "Il n'y a plus de volonté (de la direction) de passer en force, mais je m'interroge toujours sur la volonté réelle d'aboutir", a-t-il indiqué.

Les représentants de la CSC-Transcom ne sont pas sortis par la porte principale du siège de HR-Rail, où se déroulait la réunion. Le comité de pilotage se réunira mercredi à 14h00.

Cette réunion de conciliation était organisée à la suite du préavis de grève déposé par la CGSP-Cheminots, selon la procédure légale prévue en la matière.

Vendredi dernier, les partenaires sociaux s'étaient quittés sans accord à propos des efforts de productivité que HR-Rail, l'employeur juridique du personnel de la SNCB, et Infrabel ont prévu d'imposer aux cheminots.

Les cheminots grévistes avaient repris le travail le soir même, mais la CGSP avait directement annoncé le dépôt d'un préavis de grève à partir du dimanche 12 juin. Celui-ci court jusqu'au 19 juin. Sur le site internet du syndicat, il est toutefois précisé que ce préavis est "renouvelable".

De son côté, la CSC-Transcom a pris le temps du week-end pour consulter sa base. Le syndicat chrétien a indiqué lundi qu'il réévaluera la situation mercredi. La circulation sur le rail a été perturbée du 25 mai au 3 juin, surtout en Wallonie, en raison d'une grève spontanée de cheminots. Ceux-ci protestent contre une mesure visant à diminuer leurs "jours de crédit", sorte de jours de récupération.


 

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