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Rentrée scolaire: 133 élèves du secondaire n'avaient toujours pas d'école ce mercredi

Rentrée scolaire: 133 élèves du secondaire n'avaient toujours pas d'école ce mercredi
 
 

C’est la rentrée en secondaire et elle est étalée sur toute la semaine. 370.000 élèves sont concernés mais 133 d'entre eux sont toujours sur le carreau et en savent pas où ils vont faire leur rentrée.

Alors que la rentrée dans l'enseignement secondaire bat son plein, 133 élèves devant entrer en première secondaire n'avaient, mercredi, toujours pas pu trouver une place dans une école de leur choix, essentiellement dans l'ouest de Bruxelles, selon une source proche du dossier.


152 hier

Mardi, ils étaient encore 152 dans ce cas en Fédération, contre 290 à la mi-août. Faute de solution, ceux-ci seront contraints de s'inscrire dans un établissement ne figurant pas parmi leurs préférences. Selon un inventaire officiel, quelque 1.700 places en 1re secondaire sont encore disponibles en Région bruxelloise. Ces places sont toutefois offertes dans des établissements peu convoités, ceux notamment qui proposent aux 2e et 3e degrés de l'enseignement technique et professionnel.


Une meilleure mixité

Depuis 2010, les inscriptions en première année du secondaire se font de manière uniforme pour tous les élèves. A l'aide d'un formulaire unique d'inscription, ceux-ci doivent lister jusqu'à dix écoles où ils souhaitent être inscrits. La répartition des places se fait ensuite sur base d'une série de critères géographiques (distance domicile-école notamment) et socio-économiques afin d'assurer une meilleure mixité sociale dans les écoles.


Le mouvement de grogne des parents

Le mécanisme suscite toutefois chaque année des critiques, certains parents ne parvenant pas à inscrire leur enfant dans l'école ou les écoles qu'ils convoitaient. Il y a un peu moins d'un an, la ministre de l'Education, Joëlle Milquet, avait annoncé sa volonté d'amender le décret Inscriptions, notamment en revoyant deux critère-clés déterminant l'attribution des places, à savoir le critère géographique et le critère ISEF (indice socio-économique faible). L'annonce n'a toutefois été suivie d'aucun effet. Interrogé mercredi sur l'état d'avancement du projet, le cabinet de Mme Milquet s'est refusé à tout commentaire.


 

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