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Rentrée d'Australie, voici la solution originale de Lauranne pour respecter la quarantaine en restant proche de sa famille (vidéo)

 
CORONAVIRUS
 

L'une de nos équipes s'est rendue à Jodoigne pour rencontrer Lauranne. La jeune Belge est rentrée d'Australie il y a quelques jours. Comme tous les Belges qui reviennent de l'étranger, elle doit s'isoler durant 14 jours. Pour respecter cette période tout en restant aux côtés de ses proches, la famille a trouvé une solution originale: installer un mobile home… juste à côté de la maison.

Rentrée d’Australie la semaine dernière, Lauranne est contrainte de s’isoler durant 14 jours. Une quarantaine qu’elle observe dans le camping-car de ses parents. "Quand on arrive à l'aéroport de Zaventem, ils vous donnent un petit papier pour vous expliquer que vous devez passer quinze jours minimum en quarantaine. Mes parents m'ont gentiment prêté leur mobil home, ce qui me permet de pouvoir être ici. J'ai la cuisine, le frigo, tout fonctionne. Et ça me permet aussi de savoir que je les protège d'une certaine manière et que je ne risque pas de les contaminer au cas où", nous explique Lauranne Denayer.

On a un petit rituel de passage de nourriture

Le motor-home est garé devant la maison familiale. Plusieurs fois par jour, sa sœur ou ses parents la ravitaillent, toujours en respectant les distances sociales. "Généralement ils font quand même toujours à manger pour eux deux, donc ils m'ont gentiment proposé de faire pour moi aussi. Ce qui est plutôt chouette. Donc, on a un petit rituel de passage de nourriture", plaisante Lauranne.

C'est le côté charnel je dirais, de pouvoir la reprendre dans les bras…

La quarantaine de Lauranne prend fin dans 5 jours. En attendant, c’est par-dessus la clôture qu’elle échange avec sa famille. Des proches qu’elle n’a pas pu embrasser depuis son retour. "Vendredi, on décompte là. On met une petite croix tous les jours. Quand on pense aux gens qui sont eux en appartement, ça doit être beaucoup plus dur. Voilà, maintenant c'est juste le côté charnel je dirais, de pouvoir la reprendre dans les bras…", confie Didier, le papa. "Au moins après on est sûr et certain qu'il n'y aura pas de souci", commente Alexia, la sœur.

Lauranne profite de ce confinement forcé pour étudier. Avant, dans quelques mois peut-être, de retrouver l’Australie où elle travaillait comme serveuse avant l’épidémie.


 

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