En ce moment
 
 

Port du masque pour les malades et fermeture des écoles déconseillée: ce que recommandaient les experts en février

Port du masque pour les malades et fermeture des écoles déconseillée: ce que recommandaient les experts en février
© Images Belga
 
CORONAVIRUS
 

Les experts du Risk Assessment Group (RAG) soulignaient déjà l'utilité des masques buccaux dès le 21 février, ressort-il de ses rapports rendus publics récemment et sur lesquels reviennent la plupart des journaux flamands jeudi.

Dans son avis du 21 février, le RAG déclare que des masques réutilisables et lavables seront nécessaires pour lutter contre le coronavirus, "car il est prévu qu'il y aura une pénurie de masques jetables bon marché si une pandémie se développe dans un avenir proche". Ce n'était pas un conseil général pour l'ensemble de la population.

Les experts souhaitaient recommander ces masques réutilisables pour les personnes présentant des symptômes indiquant un trouble respiratoire, et pour celles entrant dans la même pièce que les cas suspects de Covid-19 présentant des symptômes légers, comme les membres de la famille ou les soignants.

La fermeture des écoles déconseillée

Le 8 mars, le RAG avait ensuite donné son avis sur une éventuelle épidémie en Belgique: nous devons à terme nous préparer à des mesures de grande envergure telles que l'annulation d'événements et la fermeture de lieux publics, y écrivaient les experts.

À l'époque, ceux-ci déconseillaient de fermer les écoles car il semblait déjà à ce moment-là que les enfants n'étaient pas des grands vecteurs.

Néanmoins, quatre jours plus tard, les écoles avaient tout de même fermé leurs portes. Toujours le 8 mars, le RAG avait conclu qu'il était impossible de mener des recherches de contact (tracing) dans un délai raisonnable. Le système a finalement été mis en place en mai.

Pour rappel, le Risk Assessment Group (RAG) analyse le risque pour la population en se fondant sur des données épidémiologiques et scientifiques. Présidé par Sciensano, il se compose d’experts de Sciensano et des autorités de santé.


 

Vos commentaires