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Plus de 5.000 jeunes passent l’examen d’entrée en médecine, dont plus de la moitié venant de l'étranger: comment l’expliquer?

 
 

6.165 personnes se sont inscrites pour l’examen d'entrée en médecine et dentisterie, c'est un record. Au total, 5.500 personnes ont passé l'épreuve. Soit 35% de plus que l’an dernier.

L'année dernière, ils étaient 4025, et le taux de réussite avoisinait les 20 %, un taux supérieur aux années précédentes.

Tous les étudiants inscrits ne se présentent pas forcément aux épreuves. Pour Laurent Despy, l’administrateur de l’Académie de Recherche et d’Enseignement supérieur, il y a deux raisons : "La première est à mon avis majoritaire : le nombre de non-résidents est en nette augmentation. On est quand même à 54 % de non-résidents, principalement des étudiants français. Pourquoi ils viennent chez nous ? Parce qu’on a complexifié les épreuves en France et qu’on a moins de chance de réussir après les examens de première année. Donc, beaucoup d’étudiants français viennent directement en Belgique et ils augmentent évidemment leur quota. Deuxième raison : il est possible que des vocations aient été rencontrés avec la pandémie."

Une seconde épreuve fin août

En juillet 2019, on n’avait dénombré que 3800 candidats, contre 3615 en juillet 2018. Les épreuves ont lieu en présentiel et de manière décentralisée dans les cinq universités qui proposent un premier cycle en médecine/dentisterie : l’ULiège, l’UCLouvain, l’ULB, l’UMons et l’UNamur. A l'UMons par exemple, ils seront 700 : c'est 200 candidats en plus qui passeront l'examen répartis sur trois sites de l'université montoise.

Les épreuves sont organisées ce mardi dans le respect des règles sanitaires : distanciation sociale de 1,5 m, port du masque obligatoire durant l’épreuve, et usage de gel hydroalcoolique. Les candidats sont amenés à répondre par écrit à des questions à choix multiples portant sur les huit matières évaluées, fixées par décret et réparties en deux catégories : "connaissance et compréhension des matières scientifique" et "communication et analyse critique de l’information". Une seconde épreuve sera organisée le 28 août.


 

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