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Plus de 400 mineurs sont venus manifester à Bruxelles pour leurs pensions

 
 

Plus de 400 anciens mineurs de charbon de Campine et une délégation d'anciens mineurs wallons sont arrivés en train mercredi vers 09h15 à la gare de Bruxelles-Midi pour manifester devant la tour du Midi. Ils dénoncent le fait que leur pension soit calculée sur base des 25/30es, et non des 30/30es, comme la loi le prévoit.

Les mineurs partent à la pension après 25 ans de service. Selon le cercle amical des mines de charbon de Campine (Vriendenkring Kempische Steenkolenmijnende), une association qui défend les anciens mineurs, il s'agit là de ce qu'on considérait jadis comme le maximum qu'un être humain puisse supporter.Les mineurs ont choisi de manifester en ce jour de la Sainte-Barbe, patronne des mineurs. Le rassemblement s'est déroulé dans le calme. Les mineurs avaient déployé une banderole sur laquelle était pointé l'écart entre les bases 25/30es et 30/30es.

"C'est positif, mais il faut encore que les choses soient mises en oeuvre"

Plutôt que de faire entrer une délégation, les mineurs ont demandé à la direction de la Service fédéral des Pensions de s'exprimer en rue devant l'ensemble des manifestants, et ce dans un souci de transparence. Le conseiller général du Service fédéral des Pensions Erik Van den Driessche et le directeur général ad intérim Claude Schotte ont consenti à leur demande. "Ils nous ont donné raison et nous ont promis de mettre en place un groupe d'étude pour voir quels sont les points qui ne sont pas conformes à la loi", rapporte l'ingénieur des mines Michel Dylst, ancien conducteur de surface dans les mines du Limbourg qui représente le Vriendenkring KS.

"C'est positif, mais il faut encore que les choses soient mises en oeuvre". Il explique avoir exposé la situation aux syndicats, qui leur ont exprimé leur soutien, mais qui n'ont pas encore une maîtrise suffisante du dossier pour diriger les négociations.Sans s'avancer, le Service fédéral des Pensions s'est limité à indiquer que son comité de gestion allait examiner la question dans le cadre d'un groupe de travail.

La réunion devrait être planifiée courant janvier. Faute d'avancée, Michel Dylst a fait savoir qu'ils pourraient revenir à 10.000 en février, les 400 personnes mobilisées ce jour à Bruxelles ne constituant qu'une délégation représentative de l'ensemble des mineurs concernés.Les manifestants ont remis un mémorandum listant leurs revendications et un livre sur l'histoire des mineurs en Belgique aux deux représentants du Service fédéral des Pensions.


 

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