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Pas de perspective de réouverture pour les centres esthétiques: "On est le bouc émissaire des décisions gouvernementales"

Pas de perspective de réouverture pour les centres esthétiques: "On est le bouc émissaire des décisions gouvernementales"
©Pixabay
 
CORONAVIRUS
 

Le comité de concertation de ce vendredi 18 décembre n’a pas donné de perspectives de réouverture pour les centres d’esthétique et de bien-être. Un nouveau coup dur pour les travailleurs de ce milieu.

Les centres esthétiques et de bien-être ne pourront pas rouvrir leurs portes avant le mois de janvier. Cette décision est incompréhensible pour Laurence Wuylens, présidente de l’union nationale de l’esthétique et du bien-être. Elle était en direct dans le journal de 8h sur Bel RTL.

Même si c’est un coup dur, le secteur s’y attendait: "On sentait ces deux dernières semaines que le cabinet ministériel avec le ministre De Croo n’était pas du tout favorable. On a cette stagnation au niveau des chiffres, et je pense qu’ils veulent conscientiser la population. Donc nous sommes le bouc émissaire des décisions gouvernementales parce que ce serait aller à l’encontre du signal qu’ils veulent donner."

Les autorités n’ont pas donné de perspectives de reprise, mise à part une évaluation de la situation en janvier. Laurence Wuylens regrette: "Quand nous les avions rencontré, le cabinet De Croo et le ministre lui-même nous avaient dit qu’on ferait partie du prochain groupe qui pourrait rouvrir. On s’attendait au moins à avoir une perspective d’avenir et une date. Etant donné qu’on nous a souvent parlé du 15 janvier, ce qui nous paraissant beaucoup trop tard, maintenant, même cette date-là, on ne l’a pas précisément. Nous sommes vraiment très très inquiets."

Un groupe de coiffeurs a menacé il y a quelques jours d’attaquer l’Etat belge en justice, ils estiment être traités de manière discriminatoire. L’union nationale de l’esthétique et du bien-être est du même avis. "Après le premier confinement, on a pu rouvrir après les premiers commerces, et finalement ici on est toujours à l’arrêt. On ne comprend pas. D’autant qu’on voudrait avoir une étude scientifique précise que nous n’avons toujours pas. Ils nous parlent d’un rapport, mais c’est un rapport qui ressemble davantage à un dossier à charge plutôt qu’à un travail scientifique. En plus, ils ont aussi sorti dans ce rapport un élément qui avait été mis en avant au premier déconfinement. Donc il y a vraiment des faits concrets, précis, que nous n’avons pas et des explications que nous n’avons pas."

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