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Obligation vaccinale du personnel soignant: le projet de Frank Vandenbroucke se précise

 
 

Le ministre de la Santé précise le projet d'obligation de vaccination du personnel soignant. Après une période transitoire, les soignants qui refusent le vaccin ne pourront plus exercer leur métier. C'est ce qu'a déclaré Frank Vandenbroucke sur le plateau de nos confrères de VTM.

"En ce qui concerne le personnel soignant, la vaccination doit devenir obligatoire. A ce sujet, j'ai déposé sur la table du gouvernement une proposition très concrète dans laquelle je dis que toutes les personnes qui exercent une profession dans le domaine médical, médecins, infirmiers, kiné, toutes ces personnes doivent se faire vacciner. Si au 1er avril de l'année prochaine, ces personnes ne sont pas vaccinées, elles ne pourraient plus exercer leur profession temporairement", a-t-il déclaré. 

Une mesure trop radicale? C'est l'avis des syndicats 

Pour les syndicats, cette mesure est trop radicale. Yves Hellendorf, secrétaire national CNE pour le secteur non-marchand, était invité ce vendredi sur Bel RTL, à 7h50, pour en parler.

"On libéralise dans les discothèques, dans les buvettes,... et on veut obliger la vaccination de tout le personnel de santé...", indique-t-il. "Arrêtons de stigmatiser une profession qui a été louangée durant la première vague." Selon lui, le personnel soignant a l'impression d'être utilisé comme exemple. "Qu'on vaccine les hommes politiques et les enseignants aussi alors."

Toutes les professions de santé comme les aides-soignants, les kinés, le personnel paramédical,... devront passer par une vaccination complète, si un cadre réglementaire est mis en place.

Sans quoi, ce personnel ne pourra plus exercer son métier. Yves Hellendorf considère que ce n'est pas la solution idéale. "Il faut cibler les services où ça a du sens", déclare-t-il. "Comme l'oncologie ou la gériatrie. Là où l'immunité est limitée et où les patients sont à risque. Aller me faire enlever un grain de beauté ne fait pas de moi quelqu'un à risque.

Selon lui, la stigmatisation pourrait amplifier la fuite du personnel "et donc amplifier les difficultés de prendre en charge les patients."

 

 


 

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