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Nouveau chantier sur la E411 vers Bruxelles: 90 secondes pour comprendre pourquoi il y en a tant pour le moment

Nouveau chantier sur la E411 vers Bruxelles: 90 secondes pour comprendre pourquoi il y en a tant pour le moment
 
 

Mélanie Pousseur, pour RTL Mobilité, nous l'a expliqué ce matin sur Bel RTL. De nouveaux chantiers ont fait leur apparition sur nos routes ce matin, notamment sur la E411 en direction de Bruxelles. Il s’ajoute à toute une série d’autres chantiers qui font parfois de la vie des automobilistes un enfer. Frédéric Moray, dans sa chronique 90 secondes pour comprendre, nous a expliqué comment sont organisés les chantiers sur nos routes.

On va prendre la situation en Wallonie. A l’exception des voiries communes, c’est la direction générale des routes qui planifie ces chantiers ; dans une période de 6 mois, généralement entre mars à octobre, en fonction de la météo et des congés dans le secteur de la construction. Ce qui explique la concentration des chantiers. Autre raison: le réseau routier est dans un tel état en Wallonie que de nombreux travaux sont prévus et il est impératif de respecter ces planifications pour ne pas que les routes se dégradent davantage.


Comment on détermine l’ordre des priorités ?

Il y a une planification. C’est le plan infrastructure qui détermine ces priorités de rénovation de voirie. Un plan triennal entamé en 2016 et qui s’achèvera en 2019.

Beaucoup de facteurs sont pris en compte: l’état des routes en est un, la sécurité en est un autre. La mobilité en est également, lorsque notamment, il faut élargir les chaussées. Les évènements organisés à proximité du chantier peuvent aussi déterminer le calendrier.

Entamer un chantier est une procédure longue qui nécessite l’instauration d’un cahier des charges, avec des demandes très précises. Ensuite il faut soumettre à marché public pour désigner l’entrepreneur prestataire.


Comment on explique que plusieurs chantiers se chevauchent parfois dans une même région ?

Parce qu’à côté de tous ces travaux planifiés, s’ajoutent les impondérables. Les réparations d’urgence, quand la chaussée s’est dégradée plus vite que prévu, par exemple.

Et puis, la coordination n’est pas toujours optimale avec les impétrants, donc tout ce qui est en sous-sol, le gaz, la téléphonie, l’électricité, etc. Il arrive que ces prestataires doivent ouvrir la route en dehors des chantiers de rénovation…

Un point que la Région wallonne promet d’améliorer à l’avenir.


 

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