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Nos habitudes alimentaires ont changé avec la crise sanitaire: "Je mange le double"

 
 

Les restaurants et cantines étant fermés, il faut cuisiner soi-même ou se rabattre sur des snacks et des plats préparés, ce qui n'est pas très sain au final.

Entre la restauration rapide ou le fait maison, l'estomac des Belges balance. La pandémie leur offre plus de temps libre mais tous ne le dépense pas en cuisine.

"Même si je travaille toute la journée, je prends encore le temps de cuisiner avec des légumes que je viens chercher des petits producteurs ou alors quelques légumes que j'ai dans mon jardin", raconte au micro de RTLINFO une dame rencontrée sur le marché de Chênée (Liège).

Notre apport énergétique quotidien en calories dépasse largement le taux recommandé. Les Belges redécouvrent le plaisir de se préparer des plats ou même de les acheter à emporter : des assiettes bien cuisinées et bien riches.

"Il faut essayer aussi de se tourner vers des plats qui sont riches en légumes, qui ne soient pas trop riches en sel, pas trop riches en graisses saturées, donc pas toujours des plats en sauce", conseille Charlotte Nicolas, diététicienne à l'institut de recherche Labiris à Bruxelles.

"Je mange beaucoup plus, près du double de ce que je mange d'habitude parce que je n'ai rien d'autre à faire", raconte un homme rencontré sur le marché.

L'ennui nous pousse effectivement à multiplier, décaler voire supprimer nos pauses repas. Avec la fermeture des centres sportifs, beaucoup laissent de côté les activités physiques. Certains se mettent à grignoter. "J'achète des biscuits dans une grande surface, des sablés au chocolat et quand je me lève la nuit théoriquement pour faire un petit pipi plus, hop là dans l'armoire...", confie l'homme au micro de RTLINFO.

"C'est ça qui va faire qu'on va prendre du poids, le fait de grignoter, de faire des apéros en ligne pour essayer de garder le contact avec ses amis. Donc il y a l'alcool qui va jouer, il y a les boissons sucrées dans les cocktails plus les petits chips, le fromage etc.", explique Charlotte Nicolas.

Face au regain d'intérêt pour les services de livraison, beaucoup de restaurateurs ont d'ailleurs élargi leur carte ou ajouté davantage de légumes pour offrir une vraie variété aux consommateurs.


 

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