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Mesures supplémentaires dans les écoles: Laurent, directeur d'école à Namur, aurait préféré une fermeture anticipée

Mesures supplémentaires dans les écoles: Laurent, directeur d'école à Namur, aurait préféré une fermeture anticipée
© BELGA
 
 

De nouvelles mesures entrent en vigueur dans les écoles, principalement des renforcements de mesures déjà appliquées. Il s'agit d'une forme de rappel à l'ordre, alors même que les indicateurs du coronavirus sont en hausse dans le pays. Sur les antennes de Bel RTL, Laurent Henquet, directeur de l'Institut Saint-Louis à Namur, réagit aux dernières décisions politiques. Il répond aux questions de notre journaliste Stéphanie Tuetey, dans le journal de 7h sur BEL RTL.

Comment vous accueillez ces décisions ?

Ce sont des mesures qui ne sont pas innovantes, mais attendues, étant donné la hausse des cas. C'est normal qu'on reporte le retour en présentiel des 3ème et 4ème secondaires, les activités sportives à l'extérieur, les cantines fermées (mais ça, c'était déjà le cas), et qu'on insiste sur l'aération.

Pas de fermeture des écoles. C'est quelque chose qui vous rassure ?

Généralement, après 4 semaines de cours, on remarque que la courbe augmente fortement. On arrive à la cinquième semaine, et j'apprends hier que je dois fermer une classe. Donc je crains que cette semaine ne soit catastrophique, et que la semaine prochaine le soit encore plus. On aurait peut-être mieux fait d'avancer les vacances de Pâques.

Donc vous étiez pour la fermeture des écoles, si j'entends bien ?

Je suis pour la présence des élèves un maximum en classe, mais à partir du moment où ça devient ingérable à l'école parce que trop de profs sont absents, qu'il faut mettre les élèves en étude, mais qu'on ne peut mettre qu'une seule classe par salle d'étude, ça devient compliqué à organiser dans les établissements. 

La sensibilisation, plutôt que la fermeture, ce n'est pas suffisant ?

Si, mais on le fait depuis le début, insister sur les gestes barrières, la désinfection, le port du masque. Mais on voit qu'après quatre semaines de cours, les infections augmentent, parce qu'il y a beaucoup de monde sur un espace restreint. Dans mon cas, j'ai 2.000 élèves, et 200 membres du personnel. C'est énorme, sur un petit espace. 

Vous êtes plus serein pour la période qui débutera après les vacances de Pâques ?

Non, pas trop, parce que le troisième trimestre est le seul où on n'a pas de break. Je suggèrerais qu'on fasse une pause, peut-être au moment de l'ascension, pour pouvoir gérer au mieux. 


 

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