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Manque de budgets pour le RER: voici ce que Michel Daerden et Jean-Claude Van Cauwenberghe disaient il y a 15 ans (vidéo)

Manque de budgets pour le RER: voici ce que Michel Daerden et Jean-Claude Van Cauwenberghe disaient il y a 15 ans
 
 

Les lignes 124 et 161 du réseau express régional (RER) pourraient ne jamais être opérationnelles, faute de fonds suffisants. Petit flashback sur ce que les responsables politiques et le patron de la SNCB disaient en 1999 et en 2003.

En 1999, quand l'accord sur le RER a été signé, le ministre des Transports fédéral de l'époque, Michel Daerden, se voulait optimiste. "Là nous avons mis en place immédiatement un groupe d'analyse de haut niveau, qui doit nous remettre un rapport pour le mois de septembre prochain. Mais je crois que quand on n'en est plus qu'à la modalité de financement, l'essentiel est gagné", lance-t-il avec le sourire. "C'est ce que je voulais avant la fin de la législature", ajoutait-il, le regard fier.


"On a dû retarder le programme du RER, mais on ne l'a pas annulé"

En 2003 pourtant, certains chantiers du RER prenaient déjà du retard, comme le reconnaissait le patron de la SNCB, Karel Vinck. "On met les lignes 160, 161 et 124 à quatre voies, en prévision du RER. En ce qui concerne les études, nous les continuons. Nous avons d'ailleurs un budget de 25 millions d'euros pour les continuer. Donc on a dû retarder le programme du RER, mais on ne l'a pas annulé", confiait l'administrateur-délégué de la SNCB.


Des fonds européens pour sauver le projet?

De son côté, le ministre-président wallon de l'époque, Jean-Claude Van Cauwenberghe, comptait sur des fonds européens pour financer les travaux. "Le Premier ministre luxembourgeois nous a dit la disponibilité de l'Etat luxembourgeois pour investir aux côtés de la SNCB, peut-être aussi avec une participation européenne", confiait le mandataire socialiste. "Ça nous intéresse au premier chef parce que cette ligne est trop lente, n'est pas efficace, et elle doit être améliorée. Donc là il y a peut-être une voie de financement alternative qui ne relève pas directement du pouvoir fédéral", se réjouissait-il.

Près de quinze ans après ces déclarations, le RER n'est toujours pas prêt d'être terminé...


 

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