Grâce à deux succès sur la Sud-Coréenne Hyunah Kwon, 15e mondiale, l'un en phase de poule et l'autre en quarts de finale sur la même journée, Man-Kei To (N.3) a conquis sa place en demi-finales du tournoi de para-badminton, classe H1, aux Jeux Paralympiques de Paris samedi.
"C'était un tirage favorable pour moi, un peu moins pour elle", a commenté Man-Kei To revenant sur son quart de finale, décidé par tirage au sort, contre la Sud-Coréenne. "Lors de mon premier match ce matin, tout s'est très bien passé. J'ai aussi commencé en force. Dans le premier set, j'ai joué avec beaucoup de concentration. Dans le deuxième set, j'ai été un peu plus nonchalante. Peut-être que j'avais beaucoup trop de confiance en moi. J'ai perdu ma concentration parce que je pensais que la victoire était déjà acquise et j'ai donc perdu quelques points à la fin".
L'une des caractéristiques de la salle à la Chapelle Arena est un vent latéral provoqué par l'air conditionné. Parfois gênant pour les acteurs, comme l'avait déjà souligné Lianne Tan lors des Jeux Olympiques. "Au badminton, il est important de savoir d'où vient le vent afin de contrôler la trajectoire du volant", a expliqué encore Man-Kei To surnommée 'Kiki'. "Je le contrôlais parfaitement. Je savais ce que je faisais. Je suis heureuse que cela se soit si bien passé. L'ambiance est incroyable et c'est plein tout le temps. Des membres de ma famille et des amis sont aussi présents".
La native de Ninove, 38 ans, jouera en demi-finales contre la numéro 2 mondiale, la Thaïlandaise Sujirat Pookkham dimanche vers 11h30.
"C'est une très bonne amie et c'était mon idole. Je n'ai gagné qu'une seule fois contre elle (en sept duels, ndlr). La dernière fois que nous nous sommes rencontrées, c'était en Espagne, en avril, et j'avais perdu de peu. Depuis, je me suis beaucoup entraînée et je pense avoir fait beaucoup de progrès. J'espère pouvoir garder mon meilleur niveau, puis on verra."
La joueuse était aussi impressionnée par l'aventure paralympique. "C'est vraiment amusant. Mais aussi pesant parfois. Je dois vraiment m'adapter à fonctionner au sein du Team Belgium, parce que je voyage toujours seule en tournoi ou juste avec un entraîneur. Je n'ai pas l'habitude d'avoir autant de gens autour du terrain. C'est beaucoup d'excitation".
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